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ANNULATION DE LA DETTE PUBLIQUE DES PAYS PAUVRES TRES ENDETTES (PPTE)
Résolution adoptée sans vote par la 101ème Conférence interparlementaire
notant et appréciant l'initiative lancée par de grands pays donateurs, par l'intermédiaire du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, pour réduire la dette des pays pauvres très endettés (PPTE), notant avec préoccupation que cette initiative est appliquée avec lenteur et de manière limitée, notant avec une profonde préoccupation que plusieurs pays pauvres ne peuvent assurer le service de leur dette extérieure, notant aussi avec une profonde préoccupation que le fardeau de la dette entrave et, dans certains cas, empêche totalement la croissance économique et la prestation de services socio-économiques vitaux dans ces pays, consciente que l'étau de la pauvreté est une source d'instabilité et de conflit à l'intérieur des pays et des régions, d'où la difficulté de parvenir à la paix mondiale, consternée par la pauvreté et le dénuement extrêmes de nombreuses communautés et par leurs effets, en particulier sur la vie des plus vulnérables (femmes, enfants et personnes âgées), sachant que dans bien des cas le fardeau de la dette des pays pauvres est l'héritage de leur histoire coloniale et de la domination étrangère, et consciente également du problème de corruption existant dans certains pays débiteurs et créditeurs, notant le caractère urgent de la question, dont témoigne l'attention actuellement accordée à un niveau élevé au problème des PPTE par les gouvernements donateurs, les parlements, les institutions multilatérales et les associations de citoyens dans le monde entier, accueillant avec satisfaction les efforts accomplis par les pays débiteurs pour mettre en oeuvre des programmes de réforme économique, de stabilisation et d'ajustement structurel, en dépit de l'impact social qu'ils ont souvent à court terme, rappelant les dispositions pertinentes de résolutions antérieures de l'Union interparlementaire, notamment celle sur la "Nécessité d'apporter une solution radicale au problème de la dette du monde en développement", adoptée à Stockholm en septembre 1992, et celle sur "La dette extérieure en tant que facteur limitant l'insertion des pays du Tiers Monde dans le processus de mondialisation", adoptée à Windhoek en avril 1998,
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