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LE ROLE DES PARLEMENTS POUR ASSURER LE DEVELOPPEMENT DURABLE PAR LA GESTION DES RESSOURCES NATURELLES, DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET DE L'EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE
 
Résolution adoptée à l'unanimité par la 124ème Assemblée (Panama, 20 avril 2011)
 
La 124ème Assemblée de l’Union interparlementaire,
 
notant ce qui  suit :
 
 
- après une baisse continue  de la pauvreté entre 1990 et 2007, la faim a brutalement augmenté en 2009  selon l’Organisation des Nations Unies (ONU); d’après les dernières estimations  de l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO),  925 millions de personnes souffriront de la faim en 2011,
 
 - la crise alimentaire de  2007-2008 a  mis en évidence la vulnérabilité de la communauté internationale en matière de  sécurité alimentaire,
 
 - les surfaces cultivées  s'étendent au détriment de zones forestières et d’écosystèmes fragiles,
 
 - en de nombreux endroits, la  désertification gagne, suite à de longues sécheresses et à une mauvaise  utilisation des sols,
 
 - selon l’ONU, la planète a  perdu 13 millions d’hectares de forêt par an au cours des 10 dernières  années, ce qui fragilise l’environnement, sans compter les 60 000 km2  gagnés chaque année par la désertification,
 
 - la déforestation est  responsable de 14 pour cent des émissions de gaz à effet de serre et des  changements climatiques en découlant,
 
 - de nombreuses régions du  monde, notamment le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, ont du mal à satisfaire  leurs besoins en eau et les pays du Sahel souffrent en permanence de pénuries  d’eau,
 
 - cette situation accroît le  risque de conflit pour l’accès à l’eau et son utilisation,
 
 - de nombreux pays, en  particulier des pays en développement, sont durement touchés par l’affaissement  des exportations, la fuite des capitaux et la montée du chômage,
 
 - durant les dernières  décennies, on a trop souvent négligé l’agriculture dans les politiques tant  nationales qu’internationales, aggravant ainsi les risques de conflit et  d’instabilité,
 
 
notant aussi ce qui  suit :
 
 
- les gouvernements sont  obligés, pour répondre aux besoins croissants d’une population urbaine en  expansion et de l’agriculture intensive - qui nécessitent toutes deux beaucoup  d’eau - de construire de nouveaux barrages sur les fleuves et rivières et de  multiplier les pompes à fort débit pour prélever l’eau des nappes phréatiques,  mais ne parviennent pas à prendre les mesures voulues pour assurer une  utilisation plus durable de l’eau,
 
 - à l’échelle mondiale, 70  pour cent de l’eau douce sont utilisés pour la production agricole et les  demandes d’eau à d’autres fins sont en augmentation,
 
 - la qualité de l’eau douce régresse en  raison de l’utilisation intensive d’engrais, de pesticides et autres  désherbants dans l'agriculture, des effluents de sites industriels toujours  plus nombreux et des eaux usées non traitées d’une population en forte  croissance,
 
 - depuis quelques années maintenant, il y a  une surabondance inhabituelle d’eau dans certaines régions, tandis que dans d’autres  les pénuries sont de plus en plus fréquentes,
 
 
notant encore ce qui  suit :
 
 
- d'importantes tendances démographiques se font jour,  caractérisées par :
  - des taux  de natalité en baisse et une population vieillissante dans les pays du Nord;
 
  - des taux  de natalité élevés en Afrique, qui varient toutefois selon les pays;
 
  - une  urbanisation exponentielle à laquelle s’ajoutent de fortes migrations vers les  zones côtières; et 
 
  - des flux  migratoires accrus - volontaires ou forcés - du fait de conflits armés ou de  problèmes économiques,
 
 
 
 - d’après certaines  projections, dans les 50 prochaines années, la population de la quasi‑totalité  des pays développés diminuera et vieillira, sous l'effet de la baisse des taux  de fécondité et de l’allongement de l’espérance de vie,
 
 - tous les pays et  régions du Nord ont besoin de l’immigration pour éviter un déclin de la  population, mais, d’après les données d’expérience, les niveaux d’immigration sont  très variables d'un pays à l'autre suivant les politiques en la matière,l’Afrique connaît un pic de  natalité sans précédent et sa population approchera les 2 milliards de  personnes à l’horizon 2050,
 
 - il y a près de 200 millions  de migrants à travers le monde aujourd’hui, soit 3 pour cent de la  population mondiale,
 
 - l’expatriation des élites intellectuelles  appauvrit les pays en développement et crée un décalage supplémentaire par  rapport aux autres pays dans les sciences et la technologie,
 
 
consciente :
 
 
-  qu’il y a un lien direct, d’une  part, entre l'utilisation des terres, des sols, de l’eau, de la biodiversité et  d’autres ressources naturelles et la production alimentaire et, d'autre part, entre  la production alimentaire et la pauvreté,
 
 - que la pauvreté est plus prononcée dans les zones rurales des pays en  développement, où de nombreux  agriculteurs ont du mal à maintenir leur production agricole et à survivre,
 
 - que, pour régler le  problème de la faim, il faut développer tant l’agriculture à petite échelle que  l’agriculture à grande échelle et mener des politiques efficaces axées sur  l’une comme sur l’autre, sur la base d’une production durable garantissant la  protection de l’environnement,
 
 - que le secteur privé  national et international a un rôle fondamental à jouer dans l'agriculture durable et dans la sécurité  alimentaire, la production, le traitement et la commercialisation des denrées  alimentaires, ainsi que dans la mise au point et la mise en œuvre de nouvelles  technologies, notamment des investissements écologiquement rentables et  responsables,
 
 - que l’affectation de plus  en plus de surfaces arables et boisées à la production de biocarburants ajoute  au déséquilibre grandissant entre offre et demande de denrées alimentaires,
 
 - que la demande croissante  de biocarburants à l’échelon mondial, conjuguée au besoin accru de terres,  risque de se répercuter sur les terres marginales utilisées pour l’agriculture  de subsistance par les pauvres des zones rurales,
 
 - que le développement  durable des zones rurales doit porter d’abord sur la mise en place de réseaux  sociaux, tels que les coopératives et les centres de diffusion des savoirs, où  les gens peuvent acquérir des connaissances et des qualifications, les  conjuguer et les transmettre aux générations suivantes,
 
 
consciente qu’agriculture, sécurité  alimentaire, accroissement démographique et changements climatiques sont  étroitement liés,
 
considérant que la gestion des  ressources naturelles de la planète (sols, terres, forêts, faune, produits de  la mer et des eaux douces, eau, énergie et air) doit devenir plus durable et  que la consommation effrénée et l’épuisement des ressources naturelles doivent  faire place au renouvellement (utilisation durable) et à la préservation, tout  en visant des objectifs de développement social et de développement économique  durables,
 
sachant que les multiples problèmes que connaît la planète -  changements climatiques, détérioration des écosystèmes, problèmes de sécurité  alimentaire et crises économiques et financières - exigent une action intégrée,  qui réponde aux urgences tout en comprenant des stratégies à long terme pour un  développement durable, à savoir qui permettent de couvrir les besoins de la  génération actuelle sans compromettre la capacité des générations futures de  satisfaire les leurs,
 
soulignant l'importance de parvenir à  une pêche durable de manière à empêcher la surexploitation des océans et à  protéger ainsi les écosystèmes fragiles;
 
soulignant aussi qu’il faut une approche intégrée et durable dans la gestiondes ressources naturelles, de la production agricole  et de l’évolution démographique,
 
sachant que, pour mettre en œuvre une  approche intégrée, la recherche, l’éducation et la bonne application des  résultats de la recherche sont essentielles et qu’il faut associer les savoirs  traditionnels et autochtones aux technologies modernes et aux connaissances les  plus récentes en matière de production agricole durable, en particulier pour la  production alimentaire et l’utilisation durable des ressources naturelles,  notamment pour réduire la pauvreté en zone rurale,
 
rappelant que la croissance de la  population mondiale (qui comptera environ 9 milliards de personnes à  l’horizon 2050) nécessitera une production agricole plus importante, et que les  pénuries croissantes d’eau et d’énergie entravent cette production, ce qui favorise  les migrations,
 
rappelant aussi que la croissance dans  le secteur agricole, en particulier en matière de production agricole, demeure  fondamentale pour atténuer la pauvreté, favoriser la croissance économique et préserver  l’environnement,
 
soulignant qu'il est essentiel  d’améliorer la productivité agricole (y compris l’utilisation de l’eau,  l’intégration de la gestion des terres et de l’eau, et l’intensification de  l’agriculture durable - en faisant plus avec moins) sans étendre les surfaces  cultivées, et d’enrayer la dégradation environnementale (notamment  l’appauvrissement de la biodiversité, la dégradation des sols et la  désertification),
 
estimant que, pour de prévenir des  migrations massives, avec les risques importants qu’elles comportent pour la  stabilité, la paix et la sécurité dans de nombreuses régions du monde, il faut  impérativement créer les conditions requises et donner aux agriculteurs et aux  habitants des zones rurales la possibilité et les moyens d'augmenter la  production agricole ou leurs revenus, de scolariser leurs enfants, d’accéder à  un meilleur niveau de vie et de mener une existence satisfaisante,
 
estimant nécessairede dégager des sources novatrices de financement en vue de favoriser la  réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement, de compléter  l’aide publique au développement, de garantir des flux de ressources stables pour  répondre aux besoins à long terme et de permettre une gestion concertée des  financements d’aide au développement entre pays du Nord et du Sud,
 
sachant qu’il est essentiel que les pays  mettent en commun leurs expériences et les technologies novatrices et qu’ils  coopèrent à la formation et au développement des capacités humaines et  techniques,
 
convaincue que les  politiques de développement doivent viser la mise en place de systèmes d’accès  à l’eau et le transfert d'eau vers les régions qui en manquent,
 
consciente que les technologies et les  connaissances nécessaires sont en grande partie déjà disponibles, mais que leur  diffusion à grande échelle et leur emploi constituent un véritable problème  auquel il faut remédier,
 
considérant que les pays en  développement, avec leur population croissante et l’amélioration de leur niveau  de vie, doivent être au centre de la relance agricole et rurale et que, dans nombre  d’entre eux, il faut d'urgence enrayer voire inverser la dégradation des sols  et la désertification,
 
sachant que beaucoup de pays en  développement doivent au plus vite donner une impulsion durable à la  productivité agricole,
 
consciente que l’intensification de  l’agriculture à des fins de sécurité alimentaire doit comprendre une riposte  énergique aux grands changements environnementaux tels que les changements  climatiques, la désertification, la dégradation des sols et les sécheresses,
 
considérant que l’Afrique et l'Asie en particulier  devraient s'engager dans une révolution verte durable, autrement dit une  révolution de la production agricole pour que celle-ci soit économiquement  viable, socialement équitable et écologiquement durable,
 
considérant en outre que cette  révolution verte, en particulier en Afrique, doit être adaptée en fonction des  différences agro-environnementales et des systèmes de culture,
 
rappelant le rôle majeur du secteur  agricole qui devra nourrir une population mondiale de 9 milliards de  personnes dans les prochaines décennies,
 
soulignant que la hausse des prix  agricoles touche d’abord les pays les plus pauvres importateurs de produits agricoles  et que la volatilité excessive des prix des matières premières agricoles menace  la sécurité alimentaire,
 
rappelant en outre qu’il faudrait  changer radicalement le regard porté sur l'agriculture pour ne plus y voir une  source de dégradation environnementale, mais un élément de la solution pour  accroître la durabilité environnementale,
 
consciente que l’agriculture est au cœur  des efforts d'atténuation de la pauvreté, de développement durable et, de plus  en plus, des changements climatiques,
 
consciente que la réalisation de  l'égalité des sexes dans le secteur agricole et sur les marchés du travail dans  le monde rural se traduirait par des gains significatifs pour le développement  agricole et rural, pour la sécurité alimentaire et pour la société dans son  ensemble,
 
soulignant qu’il faut que les  agriculteurs, petits et grands, créent des conditions favorables à une  agriculture durable et au développement des zones rurales, ainsi qu’à  l’élimination des causes structurelles de l’insécurité alimentaire,
 
soulignant en outre qu’il faut  promouvoir un accès généralisé et sûr aux financements, en particulier pour les  millions de petits exploitants agricoles, en veillant dûment  à l’égalité des sexes et en tenant compte du  rôle des femmes dans l’agriculture,
 
convaincue qu’il faut mettre en place  des systèmes appropriés de baux fonciers pour les terrains privés et  communautaires, afin de promouvoir une agriculture durable et d’améliorer  l’accès aux terres, en particulier pour les petits exploitants,
 
non moins convaincue qu’il faut faire  appel à tous les acteurs - autorités locales, société civile et partenaires du  secteur privé - pour planifier et mettre en œuvre les différentes politiques et  pratiques,
 
insistant sur le fait qu'il importe de  mettre en place des mécanismes de distribution alimentaire efficaces et des  marchés bien rodés à l’échelle nationale, régionale et internationale, pour  assurer la sécurité alimentaire dans le monde et promouvoir le développement  durable,
 
soulignant qu’il importe de créer des  possibilités de dégager davantage de revenus en valorisant la chaîne de  production et d’approvisionnement,
 
considérant que le secteur privé doit  jouer un rôle central dans le développement de la production agricole, par le  renforcement des chaînes de valeur agricoles et l’évaluation du potentiel des  nouvelles technologies,
 
considérant que, pour  promouvoir la durabilité, les modifications cisgéniques sont préférables aux  modifications transgéniques,
 
considérant en outre que les  investissements visant à relancer l’agriculture des pays en développement et à promouvoir  le développement durable des zones rurales doit s’accompagner de ressources  supplémentaires de toutes provenances - privées et publiques, internes et  internationales,
 
Consciente du  fait que l’acquisition accrue de terres dans les pays en développement par des  investisseurs étrangers pourrait créer des avantages pour les populations  locales tels que des débouchés garantis, des emplois, des investissements dans  les infrastructures et une augmentation de la productivité agricole, mais qu'elles  pourraient aussi perdre l’accès à ces terres, à l’eau potable et à d’autres  ressources, surtout si elles sont exclues du processus d’attribution des terres  et si leurs droits fonciers ne sont pas protégés,
 
soulignant qu’il faut un environnement  favorable pour soutenir les investissements et les partenariats nationaux,  régionaux et internationaux, les partenariats Nord-Sud et Sud‑Sud, ainsi que  les partenariats public-privé entre les différentes parties prenantes,
 
convaincue qu’il est crucial que les femmes  aient accès, à égalité avec les hommes, à la terre, à la technologie, aux  services financiers, à l’éducation et aux marchés,
 
convaincue aussi que les parlementaires  et leurs électeurs, partout dans le monde, ainsi que les gouvernements, les  acteurs du privé et les organismes nationaux et internationaux peuvent  contribuer à sensibiliser davantage l’opinion publique à la relation étroite  existant entre changements climatiques, sécurité alimentaire et agriculture,
 
considérant que les terres vouées à l’agriculture  et les autres ressources naturelles doivent être exploitées d’une façon  durable,
 
considérant en outre que la révolution verte ne portera ses  fruits que si elle s’accompagne d’un ensemble cohérent de décisions politiques,  notamment d’incitations financières à l’intention des petits agriculteurs, de  politiques de communication et d’éducation et d’une réglementation visant à  réformer la gestion des terres,
 
notant les Objectifs du millénaire pour  le développement, le Plan d'action s’y rapportant et les engagements qui y sont  énoncés sur la lutte contre la pauvreté et la faim,
 
consciente de l'importance des pêches  pour la sécurité alimentaire, y compris en tant que source de revenu,
 
sachant que les forêts sont très  importantes pour la subsistance et l'emploi de nombreuses personnes, notamment  la gestion forestière durable,< 
 
- invite l’UIP, les parlementaires et les  parlements à induire le changement en définissant une approche intégrée et  durable de la gestion des ressources naturelles, de la production agricole et  de l’évolution démographique;
 
 - encourage les parlementaires et les parlements à faire appel à tous  les acteurs ‑ autorités régionales et locales, société civile et  partenaires du secteur privé - pour planifier et mettre en œuvre des solutions;
 
 - appelle les parlementaires à reconnaître le rôle crucial des femmes  dans la mise en place d’une agriculture durable en adoptant une législation et  des politiques d’accompagnement et des mesures visant notamment à éliminer la  discrimination à l'égard des femmes et à leur donner davantage accès aux  ressources agricoles à, l’éducation et la formation, à la planification  familiale et aux services de santé maternelle, au marché du travail, aux  technologies, au microcrédit, à l’emprunt et autres, l’autonomisation des  femmes étant essentielle pour l'élimination de la pauvreté et le développement  durable;
 
 - prie instamment les parlementaires de veiller à ce que les  discussions sur l’utilisation des terres et les acquisitions foncières continuent à  figurer dans les programmes politiques nationaux et internationaux;
 
 - invite les parlementaires à participer à l’élaboration de plans de  développement régional et d’utilisation des sols fondés sur l’impératif de  préserver les terres agricoles;
 
 - engage les parlements et parlementaires nationaux à encourager  leurs gouvernements respectifs à prendre toutes les mesures nécessaires pour  remettre en état les terres dégradées;
 
 - invite les parlementaires à appuyer les politiques et mesures  décidées aux échelons national, régional et international, pour améliorer la  valorisation de l’eau dans l’agriculture et promouvoir une gestion intégrée de  l’eau et des sols et l’élaboration de technologies novatrices de valorisation  de l’eau;
 
 - appelle les parlements et les parlementaires à élaborer des lois et  à les harmoniser pour établir des normes strictes et uniformes sur la  fabrication et l’utilisation des engrais, pesticides et produits  biotechnologiques;
 
 - prie instamment parlements et parlementaires de renforcer les  mécanismes législatifs en place sur la gestion durable des forêts, ou d’en  créer, et d’interdire toute forme d’exploitation qui ne serait pas conforme aux  cadres de référence imposant le reboisement et la reconstitution des zones  forestières;
 
 - appelle les parlementaires à inclure, dans leur action, des mesures  visant à enrayer l’appauvrissement de la biodiversité et à protéger la  diversité génétique végétale et animale;
 
 - invite les parlementaires à défendre largement l’idée que le passage  à une agriculture durable doit faire partie intégrante du développement  durable;
 
 - appelle les parlementaires, en particulier ceux des pays en  développement, à soutenir et à encourager les politiques de développement des  zones rurales;
 
 - encourage les parlementaires des pays développés à exiger des  processus de décision transparents, notamment l’établissement d’objectifs  clairs pour l'accroissement de l'aide publique au  développement en faveur de l'agriculture;
 
 - appelle les parlementaires à soutenir des stratégies de croissance durable intégrant des politiques de développement agricole, de production agricole,  de développement rural et d’utilisation durable des ressources naturelles;
 
 - prie instamment les parlementaires et les gouvernements de créer  les conditions requises et de donner la possibilité et les moyens aux  agriculteurs les plus vulnérables d’accéder à la terre, d’accroître leur  production agricole, de participer à la mise en commun des connaissances, d’accéder à l’éducation et d’améliorer  leur niveau de vie;
 
 - invite les parlementaires à appuyer les initiatives tendant à améliorer  le fonctionnement des marchés agricoles internationaux, notamment en rendant  ces marchés plus transparents, en régulant les marchés dérivés, en renforçant  la coordination des politiques agricoles nationales et régionales et en  établissant de nouveaux mécanismes internationaux de soutien aux pays en  développement importateurs;
 
 - encourage les gouvernements et les  parlements à promouvoir la sensibilisation environnementale et à éduquer le  public aux mesures de réduction du  gaspillage alimentaire et à  une action coordonnée contre la dégradation de l’environnement;
 
 - appelle les parlementaires à organiser, en coopération étroite avec  des institutions scientifiques et organisations agricoles nationales,  régionales et internationales, des conférences, séminaires et ateliers pour  étudier, élaborer et favoriser les mesures de développement durable de  l’agriculture, en particulier la gestion durable de la production agricole, des  ressources naturelles et de l’évolution démographique;
 
 - invite l’UIP à examiner des rapports annuels sur les évolutions  mondiales dans ces domaines lors de ses Assemblées.
 
 
 
| Note : vous pouvez télécharger une version électronique du texte intégral de la brochure "Résultats de la 124ème Assemblée et réunions connexes de l'Union interparlementaire" au format PDF (taille du fichier environ 746 Ko). Cette version nécessite Adobe Acrobat Reader que vous pouvez télécharger gratuitement. |   |   
 
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