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SOUTIEN AUX DERNIERES INITIATIVES INTERNATIONALES PRISES POUR METTRE UN TERME A LA VIOLENCE ET AUX VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME EN BOSNIE-HERZEGOVINE
Résolution adoptée sans vote par la 88e Conférence
interparlementaire
atterrée par les violations continues, graves et généralisées des droits de l'homme et les sérieuses atteintes à l'état de droit en Bosnie-Herzégovine, particulièrement choquée par le concept et la pratique de la "purification ethnique" en Bosnie-Herzégovine, qui vise à désunir ou à détruire des groupes nationaux, ethniques, raciaux ou religieux, profondément préoccupée par le fait que le conflit en Bosnie-Herzégovine et les violations répétées des droits de l'homme ont fait plus de deux millions et demi de réfugiés et de personnes déplacées à l'intérieur du pays qui ne sont pas en sécurité ni traités de façon digne, profondément troublée par les attaques armées qui viennent d'être perpétrées en Bosnie-Herzégovine contre les convois et les vols de secours ainsi que contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies et qui mettent en danger la vie et la sécurité du personnel responsable des secours et compromettent l'apport de l'assistance humanitaire à la population, prenant note de la déclaration du Président du Conseil de sécurité des Nations Unies en date du 4 août 1992 concernant les informations faisant état d'emprisonnements et de mauvais traitements de civils dans les camps, prisons et centres de détention sur le territoire de l'ancienne Yougoslavie, notamment en Bosnie-Herzégovine, et rappelant la résolution 713 (1991) et les résolutions ultérieures du Conseil de sécurité dans lesquelles celui-ci exige que les organisations humanitaires internationales aient librement accès à tous ces lieux, notant aussi la résolution 1992/S-1/1 du 14 août 1992, adoptée par la Commission des droits de l'homme des Nations Unies réunie en session extraordinaire pour étudier "la situation des droits de l'homme sur le territoire de l'ancienne Yougoslavie", et la décision connexe de la Sous-Commission de la lutte contre les mesures discriminatoires et de la protection des minorités, notant en outre les travaux de la Conférence internationale sur l'ancienne Yougoslavie, qui a commencé à Londres les 26 et 27 août 1992 et se poursuit actuellement à Genève, saluant et appuyant l'action des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine, et en particulier leur action humanitaire, accueillant favorablement les efforts faits par la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe pour enquêter sur les informations faisant état de graves violations des droits de l'homme fondamentaux dans la région, notant en outre avec satisfaction les efforts déployés par les organisations humanitaires internationales pour venir en aide aux victimes du conflit, notamment aux réfugiés et aux personnes déplacées,
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