En-tête du e-Bulletin de l'UIP No.14, le 3 octobre 2008   

eBULLETIN --> NUMERO 14 --> ARTICLE 5   

L'UIP COPRESIDE LA SESSION
SUR LE DEFI DE LA GOUVERNANCE EN AFRIQUE

A l'occasion de la réunion de haut niveau sur les besoins de développement de l'Afrique : état de la mise en œuvre des différents engagements, défis et perspectives qui a eu lieu au Siège de l’ONU, l'UIP a coparrainé le 22 septembre une réunion parallèle intitulée Le défi de la gouvernance en Afrique. Cette réunion-débat, qui a mis l'accent sur les questions liées à la gouvernance démocratique et aux nouvelles initiatives prises dans ce domaine, ainsi que sur l'égalité des chances et l'état de droit, a rassemblé un groupe impressionnant de présentateurs et d'intervenants au cours d'une discussion des plus ouvertes, vivantes et approfondies.

Focus sur l' Afrique
M. James Jonah, ancien Secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l'ONU, a abordé la question de la gouvernance et du leadership, en soulignant l'importance que revêt le degré de responsabilité manifesté par les dirigeants ainsi que la prise en compte de la question de l'offre en matière de corruption. Bien que se présentant comme découragé par la scène politique actuelle, il a exhorté les dirigeants africains à prouver que le changement positif peut venir de l'intérieur du continent.

M. Ken Lipenga, parlementaire et ministre de la planification économique et du développement du Malawi, s'est exprimé sur le thème de la Gouvernance démocratique : capacité publique et privée. La gouvernance démocratique, a-t-il affirmé, équivaut à donner un droit de regard aux citoyens. Il s'est déclaré enchanté de pouvoir dire qu'"il se passe des choses passionnantes : le peuple africain parle désormais, à d'autres peuples et au gouvernement, par le biais des médias". Les citoyens demandent des comptes à leurs dirigeants politiques, tandis que ces dirigeants commencent à prendre conscience qu'ils doivent tenir compte de l'avis de leurs électeurs. En ce qui concerne la capacité privée, l'orateur a indiqué que la société civile joue un rôle de plus en plus important; il a aussi souligné l'importance que revêt le secteur privé.

Le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) est une initiative novatrice de gouvernance lancée en juillet 2008 par 29 pays d'Afrique, dans le but d'évaluer eux-mêmes de façon transparente et unique tous les aspects de la bonne gouvernance, des droits de l'homme et de la politique macroéconomique, entre autres. Mme Marie Angélique Savané, membre du Panel du MAEP, a souligné à quel point il est important d'apprendre comment mettre en œuvre des initiatives telles que le MAEP. Bien que la réalisation de cette initiative ne soit pas sans difficultés, en raison de sa lenteur et du manque de capacités, les intervenants se sont accordés à reconnaître la réussite d'ensemble rencontrée par cette entreprise et en ont conclu au rôle essentiel joué par le dialogue politique en Afrique.

Dans son intervention de clôture, le Secrétaire général de l'UIP, M. Anders Johnsson, a présenté la perspective parlementaire. Déclarant les récents succès africains encourageants, il a souligné l'importance de la participation des femmes à la vie politique et à la prise de décisions et plus particulièrement, à la vie parlementaire. Il a félicité le Rwanda d'être arrivé, aux dernières élections parlementaires, au premier rang de tous les pays par le nombre de femmes élues au Parlement. Les femmes représentent aujourd'hui 56 pour cent des parlementaires rwandais.

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