En-tête du e-Bulletin de l'UIP No.15, le 12 décembre 2008   

eBULLETIN --> NUMERO 15 --> ARTICLE 4   

LA PRESENCE D’UNE DELEGATION DE L’UIP
SE FAIT SENTIR A LA CONFERENCE INTERNATIONALE
DE SUIVI SUR LE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT

Emmené par le Président de l’UIP, M. Theo-Ben Gurirab, un contingent d’une cinquantaine de parlementaires a assisté à la Conférence internationale de suivi sur le financement du développement qui s’est tenue à Doha (Qatar), du 29 novembre au 2 décembre 2008. La Conférence était axée sur les moyens de mobiliser des ressources plus importantes au profit du développement - aide publique, investissements étrangers directs, allègement de la dette et toute une gamme d’autres mécanismes novateurs. Figuraient également à l’ordre du jour la libéralisation du commerce et la réforme du système financier. Enfin, il a également été question de la crise financière mondiale dans nombre des débats.

Audition parlementaire à Doha
La délégation de l’UIP s’est réunie lors d’une audition préalable à la Conférence destinée à aider les parlementaires à se concentrer sur certains points importants de l’ordre du jour. Cette audition était organisée par le Président de l’UIP et le Président du Conseil consultatif du Qatar, M. Mohamed Bin Mubaral Al-Khulaifi. Figuraient au nombre des experts : le Président du Comité d’aide au développement de l’OCDE, M. Eckhard Deutscher; la Directrice du Bureau de l’OIT auprès des Nations Unies, Mme Jane Stewart; et le Directeur exécutif de Social Watch, M. Roberto Bissio.

L’UIP était invitée à s’exprimer au nom des milieux parlementaires, à la plénière inaugurale, le 29 novembre. La déclaration de l’UIP, prononcée par le Président Gurirab, a servi d’introduction à un message parlementaire officiel sur le financement du développement de la 119ème Assemblée de l’UIP, à Genève.

Les membres de la délégation de l’UIP ont participé à différentes tables-rondes et à d’autres manifestations en marge de la Conférence, qui leur ont permis d’exposer leurs positions aux négociateurs et autres délégués gouvernementaux.

La Conférence de Doha était destinée à donner suite à l’accord de 2002 sur le financement du développement, accord connu sous le nom de Consensus de Monterrey qui a marqué une avancée majeure. Dans le projet de déclaration de la Conférence, qui s’étend sur plusieurs pages, on admet pour la première fois le rôle qu’ont les parlements dans la maitrise nationale des programmes de développement. Dans le passage clé, au paragraphe 46, on peut lire ce qui suit : « Nous constatons que les pays en développement s’efforcent de piloter plus fermement leur propre développement, les institutions et les mécanismes nationaux et d’acquérir la capacité voulue pour optimiser l’utilisation des aides en se concertant avec les parlements et les citoyens dans le cadre de la formulation des politiques et en approfondissant leur dialogue avec les organisations de la société civile ».

Previous AUTRES ARTICLES DE CE NUMERO Next

red cubeVERSION ANGLAISEred cubePAGE D'ACCUEI DE CE NUMEROred cubeARCHIVES DES PRECEDENTS NUMEROS red cube

Pour vous désabonner du eBulletin de l'UIP ou gérer les paramètres de votre compte,
veuillez consulter notre page d'abonnement.

Copyright © 2008 Union interparlementaire