En-tête du e-Bulletin de l'UIP No.16, le 25 mars 2009   

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L’EGALE REPARTITION DES RESPONSABILITES FAMILIALES,
ELEMENT CRUCIAL POUR L’EMANCIPATION DES FEMMES
ET LEUR EPANOUISSEMENT

Les périodes d’incertitude économique amènent à revoir la manière dont les contributions au développement et à la prospérité d’un pays sont mesurées. Si nous traversons incontestablement une période de crise, c’est peut-être aussi l’occasion de revenir sur des modes de fonctionnement économiques discriminatoires et dépassés. Réunis à New York à l’occasion de la Commission de la condition de la femme (ONU), plus d’une centaine de parlementaires ont souhaité que la réponse à la crise économique actuelle permette de remédier aux déséquilibres et aux préjugés actuels, qu’elle prenne en compte les diverses contributions que les femmes apportent à l’économie, récompense leur travail et contribue à une répartition plus équilibrée des rôles des hommes et des femmes dans la société.

Commission de la condition de la femme

L’égale répartition des responsabilités familiales entre hommes et femmes était le thème de la session de cette année de la Commission de la condition de la femme et de la réunion parlementaire organisée à cette occasion par l’UIP et la Division de la promotion de la femme de l’ONU, le 4 mars.

Le document final de cette réunion fait état de plusieurs priorités. En premier lieu, il évoque la nécessité de prendre en considération les tâches familiales non rémunérées, qui doit être érigée en principe général, que ces tâches soient accomplies par les femmes ou par les hommes - même si chacun sait qu’elles sont le plus souvent confiées aux femmes. En effet, sans visibilité, il ne saurait y avoir de protection, de droits, d’avantages, d’inclusion ou de soutien.

Par ailleurs, pour réduire la charge des travaux non rémunérés et promouvoir une égale répartition des responsabilités entre hommes et femmes dans ce domaine, il convient de revoir les cadres législatifs existants et d’aligner les politiques et lois nationales sur les engagements internationaux, en particulier en ce qui a trait à la protection et à l’appui des femmes ayant une activité professionnelle.

Il convient en outre de faire évoluer les mentalités et de balayer les stéréotypes sur les hommes et les femmes. Faiseurs d’opinion, les parlementaires peuvent faire changer les choses en faisant comprendre au public l’importance du travail au foyer et en appelant l’attention sur le rôle et les responsabilités des hommes dans ce domaine.

Enfin, les participants se sont intéressés au rôle des institutions et en particulier de l’institution parlementaire. Ils ont longuement débattu de ce qu’il était possible de faire pour que le cadre professionnel et, en l’occurrence le Parlement, soit plus conforme aux besoins des hommes et des femmes, ainsi qu’à ceux de la famille. L’un des principaux obstacles à la participation des femmes à la vie politique réside dans la difficulté à concilier responsabilités familiales et engagements politiques. A cet égard, les participants se sont penchés sur des réformes mises en œuvre par certains parlements, mais les exemples étaient peu nombreux. Aussi ont-ils estimé que les parlementaires devaient donner l’exemple et qu’il fallait commencer par adopter des mesures favorables à la famille dans les parlements, et faire des dispositions prises à cet effet un critère d’appréciation du bon fonctionnement de l’institution parlementaire.

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