En-tête du e-Bulletin de l'UIP No.16, le 25 mars 2009   

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REACTION ENTHOUSIASTE DES PARLEMENTS
AUX OUTILS D’AUTO-EVALUATION PUBLIES PAR L’UIP

Publiés en septembre 2008, les Outils d’auto-évaluation de l’UIP à l'intention des parlements n’auront pas tardé à susciter des réactions, de surcroît très positives. Ces outils visent à aider les parlements à évaluer le résultat de leur, l’idée étant ensuite de les amener à identifier leurs points faibles et à formuler des recommandations pour se réformer et s’améliorer. Contrairement aux autres modes d’évaluation, l’auto-évaluation est faite par les parlementaires eux-mêmes, qui, compte tenu de l’intérêt évident qu’ils ont à ce que l’institution fonctionne bien, apportent un éclairage sans équivalent et s’investissent complètement dans ce travail.

Outils d’auto-évaluation à l'intention des parlements

Le Sénat rwandais et le Parlement de la Sierra Léone ont déjà mené leur propre évaluation avec l’appui de l’UIP, pour l’un dans le cadre d’un processus de réforme et, pour l’autre, dans le cadre de l’élaboration d’un plan stratégique pour le Parlement. L’auto-évaluation s’est déroulée des conditions extrêmement différentes dans ces deux parlements. Alors qu’au Rwanda elle a été menée par une commission ad hoc de cinq personnes dirigée par le Vice-Président du Sénat, en Sierra Léone, tous les parlementaires ont été invités à y participer. Dans les deux cas, les questions figurant dans l’ouvrage publié par l’UIP ont suscité des débats animés et conduit à l’élaboration de recommandations clairement définies.

Un certain nombre de parlements ont fait savoir à l’UIP qu’ils se serviraient de ce guide pour leur propre évaluation. C’est notamment le cas du Sénat cambodgien qui compte l’utiliser pour faire le bilan de son fonctionnement, dix ans après sa création. D’autres parlements ont demandé l’aide de l’UIP. Celle-ci prévoit de publier le compte rendu d’au moins cinq auto-évaluations parlementaires qui auront été menées en 2009, dans les différentes régions du monde, pays développés et pays en développement confondus.

Les Outils d’auto-évaluation ont aussi servi de base à un atelier fructueux nsur le thème « Assurer la transparence dans les processus parlementaires », tenu en marge de la 119ème Assemblée de l’UIP, en octobre 2008. Les participants s’y sont montrés particulièrement favorables à l’idée d’une auto-évaluation et nombre d’entre eux ont exprimé le souhait de voir les Outils d’auto-évaluation utilisés dans leur parlement.

L’UIP fait en outre partie d’un groupe de travail international sur les méthodes d’évaluation des performances des parlements, ce qui inclut la définition d’éventuels critères de référence et autres indicateurs. Les autres organisations travaillant dans ce domaine sont le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Institut de la Banque mondiale, l’Assemblée parlementaire du Commonwealth, le National Democratic Institute (NDI) et le Centre parlementaire du Canada.

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