Début mars 2009, le Président de l’UIP, M. Theo-Ben Gurirab, a fait un long déplacement au Moyen-Orient. Accompagné du Secrétaire général de l’UIP, M. Anders B. Johnsson, il s’est rendu dans la bande de Gaza, dans les territoires palestiniens de Cisjordanie, en Egypte, en Jordanie et à Oman, au lendemain de la dernière opération militaire en date menée par Israël.
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A Gaza, de toute part, il n’y avait que destruction. La délégation a vu des écoles et un hôpital en ruines, des bâtiments publics détruits par les bombardements, une zone industrielle dont il ne restait qu’un tas de gravats et du métal tordu, et un dépôt détruit dans le complexe des Nations Unies. Des habitations particulières, des logements collectifs et des lieux de culte dévastés par les bombardements et les tirs des chars d’assaut. Des champs entiers brûlés, des plantations détruites et des oliviers déracinés. Selon les autorités palestiniennes, 15 000 foyers ont été endommagés voire détruits, et 100 000 Palestiniens sont déplacés.
Ces faits ont été sans cesse évoqués lors des échanges que le Président de l’UIP a eus avec le Président de l’Autorité palestinienne, avec le Premier ministre d’alors ainsi qu’avec un grand nombre des dirigeants politiques et membres du Parlement palestiniens issus de nombreux partis, au nombre desquels le Fatah, le Hamas, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Parti populaire palestinien (PPP).
A Charm el-Cheikh, le Président de l’UIP a assisté à une conférence internationale visant à soutenir l’économie palestinienne en vue de la reconstruction de Gaza. Au Caire et à Amman, il a rencontré les Présidents des parlements d’Egypte et de Jordanie, respectivement M. Ahmed Fathy Sorour et M. Abdulhadi Majali. Il a également rencontré les Présidents d’autres parlements arabes à Mascate (Oman), où il a assisté à une conférence de l’Union interparlementaire arabe.
Tout au long de sa visite, M. Gurirab n’a cessé de répéter le même message. Il faut absolument mettre un terme au cercle vicieux de la violence et de la souffrance et entamer de véritables négociations. L’exclusion, les condamnations et les boycotts ne règleront rien au conflit. Seul un processus inclusif permettra d’atteindre cet objectif.
Le Président de l’UIP prévoit de présenter un rapport détaillé de son déplacement au Moyen-Orient à la prochaine session des organes directeurs de l’UIP, à Addis-Abeba. On y trouvera un résumé des points les plus importants, ainsi que des suggestions et conclusions tirées de ce déplacement.
