Alors qu’un nombre toujours plus grand d’entre nous trouvent naturel de pouvoir accéder à des informations vingt-quatre heures sur vingt-quatre en pianotant sur un clavier d'ordinateur, la plupart des habitants de la planète ne jouissent pas en réalité d’un tel luxe. Ceci vaut non seulement pour les citoyens, mais aussi pour des institutions comme les parlements.
Un nouveau Centre mondial pour les technologies de l’information et de la communication dans les parlements a ouvert ses portes le 17 novembre dernier, à Rome. Ce centre est le fruit d'un partenariat entre le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU et l’UIP. Il résulte des engagements souscrits lors du Sommet mondial sur la société de l’information, qui s’est tenu à Tunis l’année dernière.
L’idée maîtresse sous-tendant sa création est d’aider parlements et parlementaires, surtout dans les pays en développement, à acquérir et à utiliser efficacement les technologies de l’information et de la communication les plus perfectionnées (dont l’Internet mais pas uniquement) tant pour améliorer leurs méthodes de travail internes que pour permettre aux citoyens d’avoir un contact plus direct avec les élus.
Bien qu’elles ne soient pas la panacée, les technologies de l’information et de la communication peuvent aider à susciter une culture d’ouverture, de transparence, et de responsabilisation au sein du Parlement. Par exemple, un dispositif tel qu’un site Web de parlement bien conçu et riche en informations peut aider les électeurs à suivre les activités de leurs élus, à leur soumettre des questions, à se familiariser avec les lois et à repérer les réunions auxquelles ils aimeraient peut-être assister.
Les technologies de l’information et de la communication peuvent également permettre aux parlementaires de communiquer entre eux et au-delà des frontières. En fait, rien n’ouvre plus de perspectives nouvelles sur le monde au-delà des frontières nationales que l’Internet et les autres technologies de ce genre.
Le Centre mondial constituera un nouvel instrument pour les parlements, qui ont besoin d’une assistance concrète pour développer leurs compétences en matière de technologies de l’information et de la communication. Il sera également un lieu où les législateurs pourront débattre de la complexité des politiques de soutien à ces nouvelles technologies dans le cadre d’une “société de l’information” en plein essor.
Un Conseil composé de présidents de parlement ainsi que du Président de l’UIP et du Secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires économiques et sociales, sera à la tête de cette nouvelle instance.
Pour en savoir plus sur le Centre mondial, on peut en consulter son site web.