>>> ENGLISH VERSION | |||
Union interparlementaire | |||
Chemin du Pommier 5, C.P. 330, CH-1218 Le Grand-Saconnex/Genève, Suisse |
Résolution adoptée par consensus par le Conseil directeur
se référant au cas de Sheikh Hasina, ancien membre du Parlement national du Bangladesh, exposé dans le rapport du Comité des droits de l'homme des parlementaires (CL/180/12b)-R.1), et à la résolution qu'il a adoptée à sa 179ème session (octobre 2006),
tenant compte de l'entretien que le Président du Comité a eu avec le Président du Parlement du Bangladesh lors de la 116ème Assemblée de l'UIP et tenant compte des informations fournies par la source le 12 avril 2007,
rappelant que le 21 août 2004, Sheikh Hasina, alors dirigeante de l'opposition, a été la cible d'un attentat à la grenade dans le centre de Dhaka, pendant une réunion de la Ligue Awami, qui lui a occasionné une perte irréversible de l'ouïe, a tué 25 personnes et en a mutilé des centaines d'autres; que sept autres parlementaires ont été blessés par des fragments de grenade; qu'une douzaine de grenades de type Arges auraient explosé durant cet attentat, qui s'est produit en plein jour, en présence de plus de 300 policiers et de dizaines d'agents de renseignement et de sécurité de l'Etat; que 20 personnes ont été arrêtées en relation avec cette affaire mais que 17 d'entre elles ont été libérées sous caution, le Département des enquêtes criminelles n'ayant pas pu les incriminer dans les attentats; que les trois autres, qui demeurent en détention, ont fait des aveux qui ont révélé la participation d'environ 18 personnes à l'attentat à la grenade et les noms de 11 d'entre elles dont la police tenterait de retrouver la trace,
considérant que, dans une réunion qu'il a tenue le 22 août 2004, le Barreau de la Cour suprême du Bangladesh a mis en place une Commission d'enquête sur l'attentat qui est arrivée à la conclusion que "étant donné l'ampleur de l'attentat, son mode opératoire et la manière dont les attaquants ont pu s'enfuir, il n'y a pas le moindre doute qu'il s'agissait d'une attaque concertée, exécutée en fonction d'un plan soigneusement préparé, visant la dirigeante de l'opposition et d'autres dirigeants et personnes assistant à la manifestation",
rappelant en outre qu'un gouvernement intérimaire a été mis en place à l'expiration du mandat du gouvernement précédent, le 27 octobre 2006, et que des élections devaient se tenir le 22 janvier 2007; que, toutefois, en raison des vives protestations suscitées par la manière dont les élections avaient été préparées, celles-ci ont été reportées et qu'un nouveau gouvernement intérimaire a été formé et s'est engagé dans une lutte contre la corruption à tous les niveaux, laquelle a conduit à l'arrestation de plusieurs anciens hauts fonctionnaires de l'Etat,
considérant que le second gouvernement intérimaire a enregistré l'affaire en mars 2007 auprès de la cellule de surveillance du Ministère de l'intérieur en vue d'une enquête approfondie et d'un règlement rapide et que l'affaire a effectivement reçu un traitement prioritaire de la part de la cellule de surveillance,
|