>>> ENGLISH VERSION | |||
Union interparlementaire | |||
Chemin du Pommier 5, C.P. 330, CH-1218 Le Grand-Saconnex/Genève, Suisse |
Résolution adoptée à l'unanimité par le Conseil directeur
Le Conseil directeur de l'Union interparlementaire,
se référant au cas de M. Norbert Ndihokubwayo, parlementaire burundais, exposé dans le rapport du Comité des droits de l’homme des parlementaires (CL/183/12b)‑R.1), et à la résolution qu’il a adoptée à sa 182ème session (avril 2008),
tenant compte de la lettre du Président de l’Assemblée nationale en date du 8 octobre 2008 et des informations fournies à l’occasion de l’audition que le Comité a tenue avec la délégation burundaise à la 119ème Assemblée,
rappelant que M. Ndihokubwayo a été la cible de deux attentats en 1994 et 1995 et a été grièvement blessé dans l’un d’eux, et que l’une des sources a signalé en 2004 que M. Parfait Mugenzi, l’un des agresseurs présumés de M. Ndihokubwayo, avait été arrêté bien qu’en relation avec le meurtre, en novembre 2001, de M. Kassy Manlan, représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Burundi,
notant que M. Mugenzi ne serait plus en détention, son évasion ayant été organisée, à ce qu’il semble, par l’ancien Procureur général qui lui aurait fourni un passeport, et qu’il est en fuite,
rappelant que l’Assemblée nationale a créé un groupe de travail parlementaire pour examiner entre autres le cas en question et notant à ce propos que depuis sa première réunion, en octobre 2006, à laquelle il avait défini une stratégie à cette fin, le groupe de travail ne s’est plus réuni; considérant que le Président de l’Assemblée nationale, dans sa communication du 8 octobre 2008, a fait savoir que « après toute une année de crise à l’Assemblée nationale, le Bureau entend réactiver le groupe de travail sur les droits de l’homme pour qu’il suive de près l’évolution judiciaire de tous ces dossiers »,
rappelant en outre que le Président de l’Assemblée nationale a déclaré que ce cas serait traité par la Commission Vérité et réconciliation; considérant que, selon sa lettre du 8 octobre 2008, une Commission tripartite (Nations Unies, Gouvernement et société civile) a été mise en place pour conduire les consultations populaires sur les questions qui n’ont pas fait l’objet de consensus entre les Nations Unies et le Gouvernement et vient de produire un mémorandum fixant les principes de base de ces consultations; la Commission estime que la réalisation de ces consultations sur le terrain ainsi que la rédaction du rapport pourraient prendre douze mois; la Commission des droits de l’homme de l’Assemblée nationale continuera à suivre l’évolution de cette question,
ayant à l’esprit le travail de l’Union interparlementaire, au titre de son programme de coopération technique, visant à aider le Parlement du Burundi à remplir son rôle de facilitateur éminent de la réconciliation dans le pays et les difficultés rencontrées sur ce plan,
|