ERYTHREE
	CAS N° ERI/01 - OGBE ABRAHA 
CAS N° ERI/02 - ASTER FISSEHATSION 
CAS N° ERI/03 - BERHANE GEBREGZIABEHER 
CAS N° ERI/04 - BERAKI GEBRESELASSIE 
CAS N° ERI/05 - HAMAD HAMID HAMAD 
CAS N° ERI/06 - SALEH KEKIYA
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CAS N° ERI/07 - GERMANO NATI 
CAS N° ERI/08 - ESTIFANOS SEYOUM 
CAS N° ERI/09 - MAHMOUD AHMED SHERIFFO 
CAS N° ERI/10 - PETROS SOLOMON 
CAS N° ERI/11 - HAILE WOLDETENSAE
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Résolution adoptée à l'unanimité par le Conseil directeur 
à sa 183ème session (Genève, 15 octobre 2008)
 
Le Conseil directeur de l'Union interparlementaire,
se référant au cas des anciens parlementaires  érythréens susmentionnés, qui sont détenus au secret depuis le 18 septembre  2001, exposé dans le rapport du Comité des droits de l'homme des parlementaires  (CL/183/12b)-R.1), et à la résolution qu'il a adoptée à sa 182ème session  (avril 2008),
 
rappelant les éléments suivants :
 
- les parlementaires concernés ont été  arrêtés le 18 septembre 2001 après avoir publié une lettre ouverte  critiquant la politique du Président Issayas Afwerki et sont détenus au secret  depuis lors, accusés de complot et de tentative de renversement du gouvernement  légitime sans avoir été inculpés officiellement ni jugés; 
  - en novembre 2003, après avoir examiné  une plainte concernant leur situation, la Commission africaine des droits de  l'homme et des peuples a conclu que l'Etat érythréen avait violé les  articles 2, 6, 7.1) et 9.2) de la Charte africaine des droits de l'homme  et des peuples, qui ont trait au droit à la liberté et à la sécurité de la  personne, au droit à un procès équitable et au droit à la liberté d'expression,  et a prié instamment l'Etat érythréen d'ordonner la libération immédiate des  anciens parlementaires concernés et de leur accorder réparation,
  
notant que, depuis septembre 2004, date à  laquelle l'Ambassadeur d'Erythrée dans l'Union européenne, en Belgique, au  Luxembourg, au Portugal et en Espagne a indiqué qu'il ne savait pas « s'ils  avaient reçu récemment la visite de quelqu'un de l'extérieur ou d'un membre de  leur famille qui avait pu se rendre compte de leurs conditions de détention »,  les autorités érythréennes n'ont plus répondu aux demandes d'information et  aucune autre source n'a pu fournir de renseignements sur la situation actuelle  des anciens parlementaires concernés,
- est consterné par le  silence qu'opposent les autorités érythréennes à ses appels répétés pour  qu'elles mettent fin au maintien prolongé au secret des anciens parlementaires  concernés, qui constitue une violation flagrante de leurs droits fondamentaux,  reconnus dans la   Constitution érythréenne et dans la Charte africaine des droits  de l'homme et des peuples;
  - les prie instamment une fois de plus de mettre un terme  à cette situation indigne et contraire au respect de la dignité humaine en  libérant sur-le-champ les anciens parlementaires concernés;
  - considère que, l'année où l'on célèbre les 60 ans de la Déclaration  universelle des droits de l'homme, la communauté internationale et en  particulier les milieux parlementaires du monde entier ne peuvent rester  passifs devant une telle violation de ces droits, et charge le  Secrétaire général de tout mettre en œuvre pour attirer l'attention de la  communauté internationale sur ce cas; invite en particulier les  parlements des pays de la région qui ont des liens privilégiés avec l'Erythrée  à intercéder en faveur des personnes concernées pour obtenir leur libération; 
  - en appelle une fois de plus aux autorités de l'Union  africaine, à l'Union parlementaire africaine et au Parlement panafricain pour  qu'ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour atteindre ce but, obtenir  que l'Erythrée se conforme à la décision de la Commission africaine  des droits de l'homme et des peuples en l'espèce, et empêcher que l'attitude  d'un Etat signataire de la   Charte africaine des droits de l'homme et des peuples ne  porte atteinte à l'autorité de la   Commission;
  - réitère son souhait d'effectuer une visite in situ, car  il demeure convaincu qu'une telle visite contribuerait au règlement de ce cas;
  - charge le Secrétaire général d'entreprendre toute autre  démarche susceptible de déboucher sur la libération des personnes concernées;
  - charge le Comité de poursuivre l'examen de ce cas et de lui faire rapport à sa  prochaine session, qui se tiendra durant la 120ème Assemblée de  l'UIP (avril 2009).
  
 
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