Le Conseil directeur de l'Union interparlementaire,
se référant au cas de M. Kiddinan Sivanesan, député de Jaffna et membre de l’Alliance nationale tamoule (TNA), tué dans un attentat à la mine le 6 mars 2008 dans la région de Vanni, exposé dans le rapport du Comité des droits de l’homme des parlementaires (CL/188/13b)‑R.1), et à la résolution qu’il a adoptée à sa 187ème session (octobre 2010); se référant aussi au rapport de la mission à Sri Lanka effectuée par le Comité en février 2008, (CL/183/12b)‑R.2),
rappelant ce qui suit : le véhicule de M. Sivanesan a été pris pour cible alors qu’il regagnait son domicile de Mallaavi, après avoir assisté aux séances parlementaires à Colombo; les assaillants auraient fait exploser quatre mines à la suite; le chauffeur de M. Sivanesan a été tué sur le coup et M. Sivanesan a succombé à ses blessures pendant son transport en urgence à l’hôpital; les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) ont prétendu qu’il avait été tué par des patrouilles d’éclaireurs de l’armée sri-lankaise qui a rejeté l’accusation et imputé la responsabilité de l’attentat aux LTTE; les autorités n’ont cessé de relever que l’attentat avait eu lieu dans une zone alors contrôlée par les LTTE, qu’en conséquence, la police n’avait aucune possibilité de mener son enquête et que, de plus, aucune plainte n’avait été déposée,
considérant que la source n’a plus fourni d’informations qui permettraient au Comité de poursuivre l’examen de ce cas, et qu’en outre, du fait des circonstances de cet attentat, les chances d’identifier les responsables sont extrêmement faibles,
décide donc de clore ce cas tout en regrettant vivement que ce meurtre soit resté impuni et prie le Comité de le rouvrir au cas où de nouveaux indices se feraient jour.