Nom du parlement (générique / traduit) |
Albanian Parliament / Parlement albanais |
Structure du parlement |
Monocaméral |
CONTEXTE |
Dernières élections / renouvellement (de/à) |
3 juillet 2005 |
But des élections |
Election de tous les membres de l'Assemblée à l'échéance normale de leur mandat. |
Les Albanais se sont rendus aux urnes le 3 juillet pour désigner les membres de leur parlement, qui compte 140 sièges. Un total de 22 partis et coalitions politiques étaient en lice. Lors du scrutin de 2001, le Parti socialiste albanais (PSS) avait remporté 73 des 140 sièges contre 46 pour l'Union pour la Victoire, principale coalition d'opposition formée par le Parti démocratique d'Albanie (PDA), le Parti du mouvement de la légalité (PLL), le Parti de l'union libérale (PBL), le Parti du front national (PBK) et le Parti républicain (PR).
Des sondages réalisés à la veille de l'élection de 2005 pronostiquaient un coude à coude entre les deux partis qui ont dominé la scène politique albanaise depuis l'effondrement du communisme en 1991, à savoir le PSS, parti du Premier Ministre Fatos Nano, et le PDA de l'ancien Président Sali Berisha. Le PSS est le successeur désigné du Parti du travail d'Albanie, seul parti politique autorisé en Albanie pendant la période communiste, de 1946 à 1991. Le PDA, parti conservateur, a remporté la première élection libre du pays en 1992. Le Mouvement socialiste pour l'intégration (LSI) de l'ancien Premier Ministre Ilir Meta, formation dissidente du PSS créée en septembre 2004, a constitué pour les électeurs une possibilité de remplacement et semblerait appelé à jouer un rôle crucial dans la formation d'un gouvernement de coalition.
Le scrutin revêtait une importance considérable dans la perspective de l'intégration de l'Albanie à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et l'Union européenne (UE). L'UE a fait de l'organisation d'élections libres et régulières un préalable à la conclusion d'un Accord de stabilisation et d'association, première étape vers l'adhésion. Le PSS et le PDA prônent l'un comme l'autre l'intégration dans l'OTAN et l'UE. Ils ont appelé en outre à un renforcement des liens avec les Etats-Unis et se sont déclarés favorables au déploiement des troupes albanaises en Iraq, en Afghanistan et en Bosnie. Les deux partis ont des programmes différents cependant en matière de réforme fiscale. Le PDA a promis de réduire les impôts de moitié en vue de promouvoir l'investissement, proposition que le PSS juge peu réaliste. La corruption qui sévit toujours dans le pays a constitué un autre des grands thèmes de débat de la campagne électorale, et il a été dit à cet égard que le PSS n'avait pas véritablement répondu au problème.
Le scrutin a été suivi par 3 500 observateurs albanais et 400 observateurs internationaux relevant pour la plupart de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et du Conseil de l'Europe.
Environ 50 % des 2,8 millions d'électeurs se sont rendus aux urnes, dans ce pays de 3,5 millions d'habitants. Les violences électorales ont été recensées en moins grand nombre que lors de votes précédents. Cependant, un agent électoral a été tué par balle à Tirana, la capitale, le jour de l'élection, et une autre personne a été abattue devant le siège du PDA. L'auteur présumé de ce meurtre serait mort depuis des suites d'une opération de représailles.
L'OSCE a conclu que les progrès dans l'organisation du scrutin étaient modestes par rapport aux élections précédentes et a relevé plusieurs procédures irrégulières, relatives notamment à l'utilisation d'encre pour empêcher les électeurs de voter plusieurs fois, au secret du vote et aux vérifications d'identité. Une délégation du Parlement européen a déclaré que les listes électorales comportaient des « inexactitudes délibérées » visant à décourager les électeurs. Le chef des observateurs envoyés par des organisations internationales, M. Jorgen Grunnet, s'est félicité du comportement « responsable et courtois » des électeurs albanais tout en dénonçant les « files d'attente, retards et imprécisions en ce qui concerne l'identification des électeurs », éléments témoignant d'une organisation lacunaire.
Le 10 juillet, La Commission électorale centrale (CEC) a publié les résultats définitifs pour 97 des 100 circonscriptions uninominales. Des réclamations présentées à cette commission ont entraîné l'organisation le 21 août d'un nouveau scrutin visant à pourvoir les sièges restants. Les résultats du scrutin ont confirmé les sondages d'opinion préélectoraux, avec 55 sièges pour le PDA et 40 pour le PASS, et un siège chacun pour le LSI et un candidat indépendant. En vertu du système électoral albanais, les 40 sièges restants sont répartis en fonction du pourcentage des voix revenant aux partis ayant recueilli plus de 2,5 pour cent des suffrages. Le PDA et les formations alliées atteignent donc la majorité absolue avec 73 sièges, contre 64 pour le PSS et ses alliés.
L'assemblée a été convoquée le 2 septembre 2005 et a élu Mme Jozefina Topalli à sa présidence. |
RESULTATS DES ELECTIONS |
Tours de votes |
Tour no 1 | 3 juillet 2005 |
Nombre d'électeurs inscrits Votants Bulletins blancs ou nuls Suffrages valables |
2'850'891 1'403'473 (49.23%)
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Notes
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Répartition des votes |
Tour no 1
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Parti / Formation politique |
Candidats |
Votes |
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% |
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Parti démocratique d'Albanie (PDA) |
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Parti socialiste albanais (PSS) |
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Autres partis |
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Parti républicain (PR) |
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Parti social démocratique (PSD) |
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Parti d'Union des droits de l'homme (PBDNJ) |
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Répartition des sièges |
Tour no 1
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Parti / Formation politique |
Total
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Parti démocratique d'Albanie (PDA) |
56
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Parti socialiste albanais (PSS) |
42
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Autres partis |
21
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Parti républicain (PR) |
11
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Parti social démocratique (PSD) |
7
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Parti d'Union des droits de l'homme (PBDNJ) |
3
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Répartition des sièges entre hommes et femmes |
Hommes Femmes Pourcentage de femmes |
130 10 7.14%
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Répartition des sièges selon l'âge |
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Répartition des sièges selon la profession |
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Commentaires |
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