ELECTIONS TENUES EN 1995
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Chambre : | |
Cámara de Diputados | |
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14 mai 1995 | |
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Renouvellement de la moitié (130) de la Chambre des Députés à l'échéance normale du mandat des membres concernés. | |
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Le renouvellement de la moitié des 257 sièges de député a eu lieu en même temps que l'élection du Président et du Vice-Président de la République, des gouverneurs de province et des responsables municipaux. Dans la course à la présidence, 13 candidats disputaient la magistrature suprême au titulaire, M. Carlos Menem (Parti justicialiste - PJ), qui avait été élu en mai 1989 pour un mandat de six ans. Il s'agissait notamment du sénateur José Bordon, du Front national de solidarité (FREPASO) récemment formé par des socialistes, des démocrates-chrétiens et des dissidents péronistes, et de M. Horacio Massaccesi, de l'Union civique radicale (UCR). Le discours de campagne de M. Menem a été centré sur le succès des réformes économiques "néolibérales" qu'il mène depuis son accession au pouvoir. Conçues par le Ministre de l'économie, M. Domingo Cavallo, et marquées du sceau du libéralisme, de la privatisation d'entreprises et de l'austérité, ces réformes ont réduit dans une large mesure l'inflation, favorisé les investissements étrangers et relancé progressivement la croissance annuelle. "Moi ou le chaos" était le slogan du charismatique Président. Pour sa part, M. Bordon, candidat du FREPASO, regroupement fragile de centre gauche, après avoir quitté les rangs du PJ péroniste (prônant le nationalisme et le développement social) en février 1995, avait pour cheval de bataille la corruption des milieux gouvernementaux et les répercussions sociales (notamment le chômage) des réformes économiques de M. Menem sur les classes inférieures du pays.
Le jour du scrutin, le Président sortant a remporté une victoire sans conteste avec plus de 49% des suffrages, devenant ainsi, grâce aux réformes constitutionnelles autorisant le bénéfice d'un second mandat consécutif, le deuxième Chef d'Etat argentin, après M. Juan Peron en 1951, à être réélu au 20e siècle (mais cette fois pour un mandat de quatre ans). Le PJ s'est également assuré une nette majorité absolue à la Chambre des Députés en conformité avec sa suprématie au Sénat, portant ainsi à 137 son total de sièges au Congrès – 12 de plus qu'aux précédentes élections. Le grand perdant est le Parti radical qui a vu son total de sièges se réduire de 83 à 69. Les nouveaux députés siégeront à compter du 10 décembre 1995. |
RESULTATS DES ELECTIONS
Tour no 1 (14 mai 1995) : Résultat du scrutin | |
Nombre d'électeurs inscrits | 22,158,612 |
Votants | 17,939,156 (80.95%) |
Bulletins blancs ou nuls | 672,030 |
Suffrages valables | 17,267,126 |
Tour no 1 : Répartition des votes | |||
Parti / Formation politique | Votes | % | |
Parti justicialiste (PJ) | 7,178,720 | 43.07 | |
Union civique radicale (UCR) | 3,608,676 | 21.74 | |
Front national de solidarité (FREPASO) | 3,482,796 | 20.97 | |
Autres formations (Modin et Ucedé) | 771,733 | 4.64 |
Tour no 1 : Répartition des sièges | |||
Parti / Formation politique | Total | Progrès / recul | |
Parti justicialiste (PJ) | 137 | +12 | |
Union civique radicale (UCR) | 69 | -14 | |
Front national de solidarité (FREPASO) | 26 | +13 | |
Autres formations (Modin et Ucedé) | 25 | -11 |
Répartition des sièges entre hommes et femmes : | |
Hommes : | 192 |
Femmes : | 65 |
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