Chambre :
	Assemblée nationale
Dernières élections / renouvellement (de/à) :
	30 juin 2002
But des élections :
	Renouvellement de l'ensemble des membres de l'Assemblée nationale à l'échéance normale de leur mandat.
Contexte et déroulement des élections :
	Le 30 juin 2002, plus de 4,5 millions de citoyens ont été invités aux urnes dans le cadre des élections législatives et municipales, double consultation électorale inédite. Pour la première fois, l'électeur a dû choisir les 180 députés de l'Assemblée nationale en même temps que les conseillers municipaux des 336 communes du pays. Les élections étaient initialement prévues pour le 23 juin 202002, mais le manque de matériel électoral, à cette date, dans les bureaux de vote de certaines circonscriptions du pays avait entraîné un report d'une semaine ainsi que le limogeage du ministre de l'Administration territoriale (Intérieur). La campagne électorale s'est ouverte le 8 juin, avec 42 partis politiques en lice pour les législatives, contre 26 pour les municipales, soit bien plus que lors des dernières municipales de 1996 et législatives de 1997. Les élections municipales auraient dû se dérouler en 2001, mais le mandat des conseillers municipaux avait été prorogé d'une année. Tant l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU aux élections, l'ancien Premier ministre ivoirien M. Seydou Elimane Diarra, que les observateurs de l'Union africaine et de l'Organisation internationale de la francophonie ont salué le calme et la sérénité qui ont marqué ce double scrutin. Quelques partis politiques de l'opposition ainsi qu'un parti de la majorité présidentielle, l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), ont réclamé l'annulation des élections et introduit divers recours devant la Cour suprême. Celle-ci s'est prononcée le 17 juillet 2002 en annulant les résultats des élections dans neuf circonscriptions, pour diverses irrégularités, comme la falsification des procès-verbaux par les autorités administratives, les inscriptions frauduleuses sur les listes électorales ou encore la présence, sur une liste de candidats, d'une personne inéligible. Des législatives partielles ont été organisées le 15 septembre 2002 pour pourvoir les 17 sièges rendus vacants par ces annulations. Les résultats officiels ont consacré un triomphe du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (CPDM) avec 149 sièges. Le Front social démocratique, principal parti d'opposition, a enregistré un recul avec 22 sièges seulement, contre 43 dans le Parlement sortant. L'Union nationale pour la démocratie et le progrès n'a gagné qu'un siège, deux autres partis d'opposition, l'Union démocrate du Cameroun et l'Union dues populations du Cameroun, se partageant le reste des sièges Le 8 août 2002, M. Cavaye Yeguié Djibril (CPDM) a été réélu Président de l'Assemblé nationale.

RESULTATS DES ELECTIONS

Tour no 1 : Répartition des sièges
Parti / Formation politique	Total
Rassemblement démocratique du peuple camerounais (CPDM)	149
Front social démocratique (SDF)	22
Union démocrate du Cameroun (UDC)	5
Union des Populations du Cameroun (UPC)	3
Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP)	1

Répartition des sièges entre hommes et femmes :
Hommes :	164
Femmes :	16
Pourcentage de femmes :	8.89