Chambre :
	Assemblée nationale
Dernières élections / renouvellement (de/à) :
	22 novembre 1998 13 décembre 1998
But des élections :
	Renouvellemnt de tous les sièges du Parlement élargi à l'échéance normale du mandat des membres.
Contexte et déroulement des élections :
	A la suite des élections de 1993 à l'Assemblée nationale, le pays a vécu trois crises sous forme de rébellion de l'armée, accompagnées de violences ethniques et politiques. En avril 1998, l'ONU a déployé sur place une force de maintien de la paix (MINURCA) chargée de sécuriser le pays et d'assurer le bon déroulroulement des élections générales prévues. En juillet, la Commission électorale mixte indépendante (CEMI) avait d'abord retenu les 20 septembre et 11 octobre pour le scrutin. Par la suite, après que l'Assemblée eut adopté, en date du 15 septembre, une loi prorogeant son mandat de trois mois, soit jusqu'à fin 1998, la CEMI a reporté les élections aux 22 novembre et 13 décembre, invoquant des difficultés techniques et contraintes financières. Les candidatures aux 109 sièges (85 auparavant) devaient être déposées entre le 24 septembre et le 7 octobre, la campagne du premier tour de scrutin étant prévue pour la période du 7 au 20 novembre, et celle du second tour du 7 au 12 décembre. Plus de 800 candidats représentant 29 partis politiques, dont 107 indépendants, étaient finalement en lice. Ces formations constituaient en somme deux camps, celui de la majorité présidentielle et celui de l'opposition. Ce dernier comprenait deux grandes alliances - l'Union des forces acquises à la paix et au développement (UFAP) et l'Union des forces pour le renouveau (UFR) - le premier camp ayant pour chef de file le Mouvement pour la libération du peuple centrafricain (MLPC) du Président de la République, M. Ange-Félix Patassé. L'opposition comptait des personnalités comme l'ancien Président David Dacko, l'ex-Premier Ministre Jean-Paul Ngoupande et M. Nestor Kombot-Naguemo. Le scrutin a eu lieu en présence d'observateurs de l'ONU, de l'Union européenne, de la communauté des pays francophones (Francophonie) et d'observateurs africains indépendants. A l'issue du premier tour, qui s'est déroulé sans heurts dans l'ensemble, 38 candidats ont été déclarés élus, dont 22 appartenant au MLPC. Pour le second tour tenu le 13 décembre, une alliance de 14 partis d'opposition avait conclu un pacte électoral qui engageait les signataires à soutenir leur candidat de tête dans chaque circonscription en ballottage. Les résultats définitifs, tels que proclamés le 22 décembre par la Cour constitutionnelle, ont donné à l'UFAP une avance de huit sièges sur le MLPC. La nouvelle Assemblée élue a été officiellement installée le 4 janvier 1999.

RESULTATS DES ELECTIONS

Tour no 1 (22 novembre 1998) : Résultat du scrutin
Nombre d'électeurs inscrits	1 403 952

Tour no 1 : Répartition des sièges
Parti / Formation politique	Total
Union des forces acquises à la paix et au développement (UFAP)	55
Mouvement pour la libération du peuple centrafricain (MLPC)	47
Parti libéral démocratique (PLD)	2
Indépendants	5

Répartition des sièges entre hommes et femmes :
Hommes :	102
Femmes :	7