Nom du parlement (générique / traduit) |
Congreso / Congrès |
Structure du parlement |
Bicaméral |
Nom de la chambre (générique / traduit) |
Cámara de Representantes / Chambre des Représentants |
Autre chambre (pour les parlements bicaméraux) |
Senado de la República / Sénat
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CONTEXTE |
Dernières élections / renouvellement (de/à) |
14 mars 2010 |
But des élections |
Renouvellement de l'ensemble des membres de la Chambre des Représentants à l'échéance normale de leur mandat. |
En 2010, comme les années précédentes, les élections législatives se sont tenues en mars, à deux mois de l'élection présidentielle.
Lors des élections précédentes, en mars 2006, les partis favorables au Président Álvaro Uribe avaient remporté 96 des 166 sièges de la Chambre des représentants et 61 des 102 sièges du Sénat. Il s'agissait du Parti social de l'unité nationale (Partido de la U), du Parti conservateur (CP), du Changement radical (RC), de l'Equipe Colombie et du Parti démocratique. Le Parti libéral (PL), siégeant dans l'opposition, dirigé par l'ancien Président Cesar Gaviria, avait obtenu respectivement 36 et 17 sièges. Les sièges restants s'étaient répartis entre des indépendants et des partis de moindre importance. La modification de la Constitution intervenue en 2005 avait permis à Álvaro Uribe de briguer un second mandat présidentiel au scrutin de mai 2006, dont il était sorti vainqueur avec 62 % des voix.
Durant son second mandat, le Président Uribe a joui d'une forte popularité et son gouvernement a pris plusieurs mesures visant à réprimer le trafic de stupéfiants auquel se livraient les rebelles des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie). En juillet 2008, l'armée avait réussi à faire libérer plusieurs otages détenus par les FARC, dont l'ancienne candidate à la présidence, Ingrid Betancourt.
Ce second mandat a néanmoins été marqué par une série de scandales. Début 2007, les médias ont révélé l'existence de liens entre le service national du renseignement et des escadrons de la mort. Ce scandale dit de la " parapolitique " a défrayé la chronique. L'enquête qui a suivi a mis en cause des parlementaires proches du Président, parmi lesquels son cousin, le sénateur Mario Uribe.
En septembre 2009, la Chambre des représentants et le Sénat ont adopté un projet de loi autorisant le Président Uribe à tenir un référendum sur la nécessité de modifier la limitation des mandats présidentiels prévue par la Constitution. Le 26 février 2010, la Cour constitutionnelle a fait abroger ce texte, estimant qu'il constituait une " atteinte considérable aux principes démocratiques ". Le Partido de la U a alors désigné son candidat présidentiel, M. Juan Manuel Santos, ancien Ministre de la défense et proche de M. Uribe.
En 2010, 1 634 candidats représentant 361 partis se sont présentés à l'élection de la Chambre des représentants et 842 candidats de 19 partis, à celle du Sénat.
Malgré les scandales, le Partido de la U demeurait populaire. Son leader s'était engagé à poursuivre les politiques engagées par son prédécesseur, le Président Uribe, estimant qu'elles avaient permis au pays " d'obtenir des résultats sans précédent ". M. Santos entendait renforcer la sécurité et offrir une meilleure éducation et davantage de services aux Colombiens. Le Parti conservateur, allié du Parti de la U, a fait campagne sur un programme analogue, promettant en outre de créer des emplois.
Les candidats potentiels du Parti conservateur - Mme Noemí Sanin et M. Andrés Felipe Arias - étaient de proches alliés du Président Uribe, tandis que M. German Vargas Lleras, candidat du parti Changement radical, se proclamait contre la réélection du Président Uribe. M. Santos avait annoncé que le Partido de la U avait l'intention de s'allier avec le Parti conservateur et Changement radical si M. Vargas se désistait.
Le Parti libéral, qui s'était fermement opposé à un troisième mandat d'Álvaro Uribe, a choisi M. Rafael Pardo pour le représenter. Lors des élections de 2010, celui-ci a reproché au Président Uribe de se servir des médias et de sa fonction présidentielle pour promouvoir ses alliés au scrutin législatif.
Le Pole démocratique alternatif (ADP) siégeant dans l'opposition soutenait M. Gustavo Petro, détracteur affiché de M. Uribe, à la présidentielle. Pour l'ADP, il s'agissait de choisir entre dictature et démocratie. En octobre 2009, M. Petro avait engagé les partis de l'opposition à s'unir et à ne soutenir qu'un candidat à l'élection présidentielle, mais sans succès.
Le Parti vert, formé en octobre 2009, se voulait une force modérée dans le climat de division qui régnait.
Le Parti de l'intégration nationale (PIN), nouveau parti pro-Uribe formé en novembre 2009, soutenait des amis et des proches des personnes impliquées dans le scandale " parapolitique ". Le PIN s'engageait à se battre pour la dignité humaine. Sa participation aux élections de 2010 a néanmoins soulevé un vent de controverse.
Près de 44 % des 29 millions d'électeurs inscrits se sont rendus aux urnes. Le scrutin s'est déroulé sans incident majeur.
Le Bureau colombien du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a félicité la Colombie des efforts qu'elle avait déployés pour assurer la paix, la sécurité et la transparence lors des élections, ajoutant que ce scrutin avait été le plus paisible depuis de nombreuses années. Le HCDH a néanmoins craint qu'il n'y ait eu des fraudes et des achats de voix, regrettant en outre qu'il n'y ait pas eu davantage de candidates.
D'après les résultats finales, le Partido de la U est redevenu majoritaire, avec 47 sièges à la Chambre des représentants et 28 au Sénat. Le Parti conservateur en a obtenu respectivement 38 et 22. Venaient ensuite le Parti libéral avec 37 et 17 sièges, Changement radical, avec 15 et huit, et le Parti de l'intégration nationale, avec 12 et huit. Enfin, les Verts ont obtenu respectivement trois et cinq sièges.
Aucun candidat n'a obtenu la majorité requise pour être élu dès le premier tour de l'élection présidentielle, le 30 mai. Au second tour qui s'est déroulé le 20 juin, M. Santos, du Parti de la U, a été élu par 69 % des voix, contre M. Antanas Mockus, des Verts.
Le 20 juillet, le nouveau Congrès a tenu sa première session. M. Carlos Alberto Zuluaga du Parti conservateur a été élu à la présidence de la Chambre des représentants, tandis que le Sénat a élu M. Armando Benedetti du Partido de la U.
M. Santos a reçu l'investiture à la présidence de la République le 7 août. |
RESULTATS DES ELECTIONS |
Tours de votes |
Tour no 1 | 14 mars 2010 |
Nombre d'électeurs inscrits Votants Bulletins blancs ou nuls Suffrages valables |
29'853'299 13'061'798 (43.75%)
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Notes
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Répartition des sièges |
Tour no 1
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Parti / Formation politique |
Total
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Parti social de l'unité nationale (Partido de la U) |
47
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Parti conservateur (CP) |
38
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Parti libéral (PL) |
37
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Changement radical (RC) |
15
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Parti de l'intégration nationale (PIN) |
12
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Pole démocratique alternatif (ADP) |
4
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Parti vert |
3
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Mouvement indépendant de rénovation absolue (MIRA) |
3
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Ouverture libérale (Apertura Liberal) |
2
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Intégration régionale |
1
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Alliance sociale indigène |
1
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Alternative libérale |
1
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Répartition des sièges entre hommes et femmes |
Hommes Femmes Pourcentage de femmes |
145 21 12.65%
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Répartition des sièges selon l'âge |
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Répartition des sièges selon la profession |
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Commentaires |
Sources:
Congrès (07.02.2011, 01.01.2012)
http://www.registraduria.gov.co/elec2010/resultados.htm
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