ELECTIONS TENUES EN 1993
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Chambre : | |
Assemblée nationale | |
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2 mai 1993 6 octobre 1993 |
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Reporté pour raisons techniques, le premier tour des élections de 1993 a eu finalement lieu le 2 mai et à l'issue du scrutin, 114 sièges des 125 sièges de l'Assemblée nationale étaient d'ores et déjà pourvus. La coalition "Tendance présidentielle" regroupée autour de l'UPADS en a remporté 62 et l'URD-PCT, coalition de l'opposition conduite par M. Kolelas, 49.
Le second tour du scrutin tenu le 6 juin dans les 11 circonscriptions restantes a soulevé une grande controverse. La coalition de l'opposition, qui avait allégué de nombreuses irrégularités au premier tour et exigeait la reprise des élections dadans un certain nombre de cas, avait décidé de boycotter ce scrutin. A Brazzaville, le processus électoral a été marqué par des actes de violence qui ont fait des victimes. Sept sièges auraient été remportés par la Tendance présidentielle de M. Lissouba, et quatre par l'Union pour la démocratie et la république (UDR), de M. André Milongo, ancien Premier Ministre de la transition. Les résultats, tels qu'annoncés par le Ministre de l'Intérieur le 11 juin, donnaient au total 69 sièges à la Tendance présidentielle, 49 à la coalition de l'opposition, six à l'UDR et un à l'Union patriotique pour le renouveau national (UPRN). De nouvelles élections étaient encore réclamées. La cristallisation des divergences entre les deux principaux leaders rivaux s'est finalement traduite par la formation de deux gouvernements adverses. Le 23 juin, M. Lissouba nommait un Premier Ministre en la personne du général Jacques-Joachim Yhombi-Opango, dirigeant du RDD. Celui-ci a annoncé la composition de son Cabinet deux jours plus tard. Au même moment, l'opposition déclarait qu'elle avait choisi M. Jean-Pierre Thystère-Tchicaya, chef du RPDS, pour diriger un Cabinet parallèle, le "gouvernement de salut national". Le 29 juin, la Cour suprême proclamait l'irrégularité du scrutin de 1993, en ce sens qu'il n'était pas conforme aux dispositions en vigueur, ajoutant cependant que cela ne pouvait suspendre le fonctionnement des institutions mises en place à l'issue des élections. La nouvelle Assemblée nationale a tenu sa séance inaugurale le 25 juin. Le 5 juillet, la coalition de l'opposition réclamait la démission du Gouvernement du général Opango et la dissolution de l'Assemblée nationale parce qu'ils émanaient, selon elle, d'un scrutin irrégulier. Le 4 août, il était décidé de reprendre le second tour, qui a eu finalement lieu les 3 et 6 octobre et à l'issue duquel les sièges à l'Assemblée se répartissent comme indiqué ci-après. |
RESULTATS DES ELECTIONS
Tour no 1 : Répartition des sièges | |||
Parti / Formation politique | Total | ||
Tendance présidentielle | 64 | ||
Union pour le renouveau démocratique (URD)-PCT | 58 | ||
Union pour la démocratie et la république (UDR) - Mounia | 2 | ||
Union patriotique pour le renouveau national (UPRN) | 1 |
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