ELECTIONS TENUES EN 1994
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Chambre : | |
Congreso Nacional | |
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1er mai 1994 | |
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Renouvellement des 65 députés provinciaux à l'échéance normale de leur mandat. | |
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A la suite des précédentes élections législatives (mai 1992), le Gouvernement du Président de la République Sixto Duran Ballen (Parti de l'union républicaine - PUR) avait annoncé un programme de mesures d'austérité économique – destinées à juguler l'inflation, réduire le déficit budgétaire et restructurer le secteur public –, provoquant une vague de protestations et de grèves. L'ampleur de cette réaction avait poussé le Congrès à retirer son soutien au Gouvernement. En novembre 1993, les enseignants en grève avaient organisé des manifestations à travers le pays, revendiquant des hausses de salaires et une réforme du système éducatif. Ce mouvement avait été à l'origine de nouveaux incidents violents.
Les élections de 1994 pour le renouvellement partiel du Congrès ont eu lieu en même temps que celles des conseillers provinciaux et municipaux. Les élections pour le renouvellement des 12 représentants nationaux auront lieu en mai 1996, à l'échéance de leur mandat et de celui du Président (4 ans). Comme deux ans auparavant, les principales formations en lice pour les 65 sièges de députés provinciaux étaient les trois grands partis représentés au Congrès : le Parti social-chrétien (PSC, de centre droit) dirigé par M. Jaime Nebot Saadi, le Parti Roldosista de l'Equateur (PRE, droite populiste) de M. Abdala Bucaram Ortiz, et le PUR de centre droit. Ainsi qu'il fallait s'y attendre, le débat électoral a porté essentiellement sur les questions économiques, notamment les programmes de privatisation – très controversés – du Gouvernement et la lourde dette extérieure de l'Equateur. Le scrutin, marqué par un taux d'abstention élevé, s'est déroulé en présence d'observateurs étrangers, dont une équipe de l'OEA. Les résultats définitifs ont été catastrophiques pour le PUR, qui a perdu neuf sièges et n'a réussi à en conserver autant qu'avec le concours de son allié, le Parti conservateur du Vice-Président Alberto Dahik. Par ailleurs, le PSC, précédemment au pouvoir, a renforcé sa position de parti dominant au Congrès avec 26 sièges. Au total, 13 partis, ainsi que quelques indépendants, ont obtenu des sièges au Congrès. Le 3 mai, l'Equateur concluait un accord avec ses créanciers pour le rééchelonnement de sa dette extérieure. |
RESULTATS DES ELECTIONS
Tour no 1 (1er mai 1994) : Résultat du scrutin | |
Nombre d'électeurs inscrits | 6,175,991 |
Votants | 50% (approx.) |
Tour no 1 : Répartition des sièges | |||
Parti / Formation politique | Total | Seats 1994 | Progrès / recul |
Parti social-chrétien (PSC) | 26 | 23 | +5 |
Parti Roldosista de l'Equateur (PRE) | 11 | 10 | -2 |
Mouvement populaire démocratique (MPD) | 8 | 7 | +4 |
Gauche démocratique (ID) | 8 | 7 | +1 |
Parti conservateur (PC) | 6 | 5 | = |
Démocratie populaire (DP) | 4 | 3 | -1 |
Parti de l'union républicaine (PUR) | 3 | 2 | -9 |
Action populaire révolutionnaire équatorienne (APRE) | 2 | 2 | +1 |
Front radical Alfarista (FRA) | 2 | 2 | +1 |
Parti socialiste (PSE) | 2 | 1 | -1 |
Libération nationale (LN) | 1 | 1 | = |
Parti libéral radical (PLR) | 1 | 1 | -1 |
Concentration des forces populaires (CFP) | 1 | 0 | = |
Indépendants | 2 | 1 | +1 |
Répartition des sièges entre hommes et femmes : | |
Hommes : | 73 |
Femmes : | 4 |
Copyright © 1994 Union interparlementaire