ELECTIONS TENUES EN 1990
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Chambre : | |
Assemblée nationale | |
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16 septembre 1990 21 octobre 1990 28 octobre 1990 |
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Renouvellement des 111 membres élus du Parlement après la conférence nationale préparatoire tenue en mars/avril 1990. | |
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Les élections générales ont été précédées d'une conférence nationale préparatoire tenue en mars/avril 1990, qui a approuvé l'instauration immédiate du multipartisme et la formation d'un nouveau Gouvernement.
Les dates des élections (16 et 23 septembre) ont été arrêtées le 7 août. Deux jours plus tard, le Conseil des Ministres publiait un communiqué annonçant que le scrutin fournirait l'occasion d'engager un large débat sur diverses questions. La campagne s'est officiellement ouverte le 16 août. Pour la première fois depuis 1968, le Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir se heurtait à une opposition dans la course pour les 120 sièges de l'Assemblée. Etaient en lice 13 formations légalement reconnues, des indépendants, et 553 candidats au total. Les principales formations comprenaient, outre le PDG, le Rassemblement national des bûcherons (RNB) ou MORENA-Bûcherons (faction dissidente du MORENA), conduit par le Père Paul Mba Abessole, le Parti gabonais du progrès (PGP) et le Mouvement de redressement national (MORENA originel). Appelant de leurs vœux un pluralisme politique effectif, ces formations ont mis en outre l'accent sur le secteur économique. Les Bûcherons, pour leur part, prônaient la libéralisation, la relance des investissements et le développement rural comme moyens de contenir l'agitation sociale. Le premier tour de scrutin a été interrompu à la suite de protestations de l'électorat alléguant que des fraudes avaient été commises en faveur du PDG. Ces accusations se sont traduites par l'annulation des résultats dans 32 des 120 circonscriptions et l'ajournement du second tour (qui devait avoir lieu une semaine plus tard) après que le Gouvernement eut reconnu certaines irrégularités. Le Premier Ministre Casimir Oyé-Mba a alors annoncé que 58 députés avaient été d'ores et déjà déclarés élus, dont 36 du PDG et 14 des Bûcherons. A la suite des deux nouvelles échéances électorales d'octobre, le PDG s'est finalement retrouvé avec 63 sièges, les Bûcherons 20 et le PGP 18. Huit partis différents ont obtenu une représentation à l'Assemblée. Deux jours après avoir présenté la démission de son Gouvernement de transition, le Premier Ministre Oyé-Mba a vu son mandat reconduit le 21 novembre par M. Omar Bongo, Président de la République (depuis 1967). La composition du nouveau Conseil des Ministres, formé de membres du PDG et de cinq partis de l'opposition, a été annoncée le 26 novembre. |
RESULTATS DES ELECTIONS
Tour no 1 : Résultat du scrutin | |
Nombre d'électeurs inscrits | 600,000 (environ) |
Tour no 1 : Répartition des sièges | |||
Parti / Formation politique | Total | ||
Parti démocratique gabonais (PDG) | 63 | ||
Rassemblement national des bûcherons* | 20 | ||
Parti gabonais du progrès (PGP) | 18 | ||
Mouvement de redressement national (MORENA) | 7 | ||
Association pour le socialisme au Gabon (APSG) | 6 | ||
Union socialiste gabonaise (USG) | 4 | ||
Cercle pour le renouveau et le progrès (CRP) | 1 | ||
Union pour la démocratie et le développement Mayumba | 1 |
Commentaires : | |
* Faction dissidente du MORENA. |
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