ELECTIONS TENUES EN 1993
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Chambre : | |
Vouli Ton Ellinon | |
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10 octobre 1993 | |
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Renouvellement de tous les membres du Parlement à la suite de la dissolution anticipée de cet organe. Les précédentes élections générales avaient eu lieu en avril 1990. | |
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Le Parlement a été dissous le 9 septembre 1993, la Nouvelle démocratie (ND), au pouvoir, ayant perdu sa majorité à la Chambre à la suite d'une série de défections, en particulier celle de l'ancien Ministre des Affaires étrangères, M. Antonis Samaras. Celui-ci avait d'ailleurs créé un nouveau parti, le Printemps politique. Le Premier Ministre ConstantiConstantine Mitsotakis a donc présenté la démission de son Gouvernement et le Président de la République, M. Constantine Karamanlis, a annoncé la tenue d'élections le 10 septembre.
Comme lors des élections précédentes, la ND de centre droit avait pour principal adversaire le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) de M. Andreas Papandreou, qui l'avait précédée au pouvoir. La campagne a essentiellement porté sur l'économie du pays, le PASOK insistant sur l'incapacité des mesures d'austérité de la ND et de la privatisation des entreprises d'Etat à réduire le taux d'inflation (14%) et la dette publique, et à limiter les baisses de salaire et les licenciements dans le secteur public. L'utilisation du terme "Macédoine" dans la dénomination de l'ancienne république yougoslave, située au nord de la Grèce, a elle aussi été au cœur du débat, M. Papandreou et M. Samaras s'y opposant plus fermement que M. Mitsotakis. En matière de politique étrangère, M. Papandreou a assoupli les positions anti-occidentales de gauche qu'il avait prises alors qu'il était chef de gouvernement, dans les années 1980, se rapprochant ainsi des politiques de la ND. M. Samaras, pour sa part, a souhaité que la politique grecque ne soit plus dominée par ses deux principaux rivaux – des "dinosaures", âgés tous deux de plus de 70 ans. Au total, 3.057 candidats et 29 partis étaient en lice pour les 300 sièges de la Chambre des Députés. Le PASOK est sorti largement vainqueur du scrutin, en gagnant une cinquantaine de sièges supplémentaires, un résultat que beaucoup ont considéré comme un retour personnel remarquable de M. Papandreou, quatre ans à peine après la chute de son gouvernement, due à des scandales financiers et privés. Le Printemps politique est entré au Parlement où il dispose de 10 sièges. Le 13 octobre, un Cabinet formé de membres du PASOK a prêté serment. Il est dirigé par M. Papandreou, nommé Premier Ministre pour la troisième fois. |
RESULTATS DES ELECTIONS
Tour no 1 (10 octobre 1993) : Résultat du scrutin | |
Nombre d'électeurs inscrits | 8,861,833 |
Votants | 7,019,925 (79.21%) |
Bulletins blancs ou nuls | 119,314 |
Suffrages valables | 6,900,611 |
Tour no 1 : Répartition des votes | |||
Parti / Formation politique | Votes | % | |
Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) | 3,235,017 | 46.88 | |
Nouvelle démocratie (ND) | 2,711,737 | 39.30 | |
Printemps politique | 336,460 | 4.88 | |
Parti communiste | 313,001 | 4.54 |
Tour no 1 : Répartition des sièges | |||
Parti / Formation politique | Total | Progrès / recul | |
Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) | 170 | +47 | |
Nouvelle démocratie (ND) | 111 | -39 | |
Printemps politique | 10 | +10 | |
Parti communiste | 9 | -10* |
Commentaires : | |
*Lors des précedentes élections, ce parti était un des membres du Rassemblement de la gauche et des forces du progrès. |
Répartition des sièges entre hommes et femmes : | |
Hommes : | 282 |
Femmes : | 18 |
Répartition des sièges selon l'âge : | ||
Moins de 40 ans | 30 | |
40-59 ans | 218 | |
60-65 ans | 33 | |
Plus de 65 ans | 19 | |
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Juristes | 109 | |
Médecins | 47 | |
Ingénieurs | 41 | |
Economistes | 24 | |
Enseignants (université) | 12 | |
Journalistes | 11 | |
Enseignants (lycées et collèges) | 8 | |
Autres catégories | 48 |
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