ELECTIONS TENUES EN 1995
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Chambre : | |
Congreso de la República | |
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12 novembre 1995 | |
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Election des membres du Parlement aux termes de l'amendement constitutionnel de janvier 1994. Les précédentes élections générales avaient eu lieu en août 1994. | |
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Une consultation générale anticipée avait eu lieu en août 1994 pour l'élection d'un Congrès de 80 membres appelé à siéger jusqu'en janvier 1996. Des amendements constitutionnels avaient été adoptés en janvier de la même année, qui prévoyaient notamment une réduction de la composition du Parlement de 116 à 80 membres et de nouvelles élections générales en novembre 1995. La date des élections présidentielle, législatives et municipales simultanées a été arrêtée le 18 mai 1995 par le Tribunal électoral suprême (TES).
Les principaux prétendants au poste laissé vacant par le Président Ramiro de Leon Carpio étaient MM. Alvaro Arzù Irigoyen, du Parti pour le progrès national (PAN), et Alfonso Portillo Cabrera, du Front républicain guatémaltèque (FRG). Dix-sept autres candidats étaient en lice, dont M. Jorge Gonzalez, du Nouveau front démocratique guatémaltèque (FNDG) - premier candidat de gauche à ce poste depuis plus de 40 ans. En août 1995, les forces de la guérilla de gauche regroupées sous la bannière de l'Union nationale révolutionnaire guatémaltèque (UNRG) a proclamé un cessez-le-feu de deux semaines à compter du 1er novembre, qui coïncidait avec la période électorale, et a appelé pour la première fois ses partisans, les indiens Mayas essentiellement, à se rendre aux urnes au lieu de boycotter le scrutin comme par le passé. Grâce à cette nouvelle conjoncture, la campagne électorale et le scrutin, tenu en présence de quelque 650 observateurs internationaux, ont été les plus calmes de ces dernières années et se sont déroulés en même temps que des négociations tripartites entre le Gouvernement, l'influente armée (au pouvoir depuis 1985) et l'UNRG. Les résultats définitifs du scrutin législatif proclamés le 25 novembre par le TES ont attribué la majorité absolue au PAN avec un total de 43 sièges contre 21 à l'ancien parti dominant, le FRG d'extrême droite. Quant à la gauche, elle a repris sa place au Parlement avec six sièges après être restée pendant quelques décennies sans représentation à ce niveau. La course à la présidence a été finalement remportée par M. Arzú au second tour qui a eu lieu le 7 janvier 1996, face à M. Portillo largement considéré par l'opinion comme un dauphin du général José Efrain Rios Montt. Ce dernier, qui avait dirigé le pays dans les années 80 à la tête d'un gouvernement militaire, n'était constitutionnellement pas en mesure de briguer un nouveau mandat. Après avoir lancé, comme tous ses adversaires, un appel au règlement du conflit armé interne qui faisait rage depuis le début des années 60, M. Arzú s'est engagé à combattre la corruption et l'impunité et à soutenir davantage les petites et moyennes entreprises qui constituent la charpente de l'économie du pays. Il a été investi le 14 janvier. Le nouveau gouvernement est essentiellement composé de membres du PAN avec quelques technocrates non affiliés à aucune formation politique. |
RESULTATS DES ELECTIONS
Tour no 1 (12 novembre 1995) : Résultat du scrutin | |
Nombre d'électeurs inscrits | 1,733,033 |
Votants | 188,169 |
Suffrages valables | 1,544,864 |
Tour no 1 : Répartition des sièges | |||
Parti / Formation politique | Total | Progrès / recul | |
Parti pour le progrès national (PAN) | 43 | +9 | |
Front républicain guatémaltèque (FRG) | 21 | -11 | |
Nouveau Front démocratique (FNDG) | 6 | +6 | |
Parti démocrate-chrétien (PDCG) | 4 | -9 | |
Union nationale du centre (UCN) | 3 | -4 | |
Union démocratique (UD) | 2 | +1 | |
Mouvement de libération nationale (MLN) | 1 | -2 |
Répartition des sièges entre hommes et femmes : | |
Hommes : | 70 |
Femmes : | 10 |
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