ELECTIONS TENUES EN 2003
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Chambre : | |
Maneaba Ni Maungatabu | |
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9 Mai 2003 | |
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Renouvellement de l'ensemble des membres de l'Assemblée à la suite de la dissolution anticipée de cet organe en mars 2003. Les précédentes élections à l'Assemblée avaient eu lieu en novembre/décembre 2002. | |
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Le 24 mars 2003, le gouvernement du Président Teburoro Tito, qui était en fonctions depuis février 2003, est tombé après avoir perdu un vote, par 21 voix contre 19, sur une loi de finances rectificative, lors de la première session de l'Assemblée nationale. Le Président Tito a contesté la prprocédure et porté l'affaire devant les tribunaux, mais la Cour d'appel de Kiribati, siégeant en Nouvelle-Zélande, a statué que le vote s'était déroulé normalement et a donné le feu vert à la tenue d'élections générales. Elle a également décrété que le dernier mandat du Président Tito constituait un "mandat complet", bien qu'il n'ait duré qu'une seule journée; en outre, dans la mesure où il s'agissait de son troisième mandat, nombre maximum prévu par la Constitution, Teburoro Tito ne pouvait se représenter à la présidence du pays.
Ces événements ont déclenché la tenue d'élections générales, puisque la Constitution prévoit que des élections doivent se tenir dans les deux mois. Jusqu'à la date du scrutin, le pays a été gouverné par une administration gérant les affaires courantes et constituée du Président du Parlement, du Garde des Sceaux et du Président de la Commission du service public. Les élections se sont finalement tenues le 9 mai 2003, cinq mois après les élections précédentes du mois de novembre 2002. Tous les candidats qui s'étaient présentés aux élections précédentes de 2002 étaient de nouveau en lice en 2003. L'opposition a axé sa campagne sur un ensemble de problèmes qui avaient déjà été soulevés pendant le débat budgétaire. Il s'agissait notamment de l'affrètement à grands frais d'un avion auprès d'une société française et ce que le gouvernement appelle des contributions "ex gratia" à des syndicalistes ayant participé à une grève plus de 20 ans auparavant. Pour les quelque 28 000 électeurs vivant dans ce pays sans télévision, cette élection s'est convertie en leur première expérience de la politique télévisée, puisqu'une bande vidéo a joué un rôle clé dans la campagne. Cette bande vidéo, réalisée par une société locale dirigée par un Néo-zélandais, retraçait ce qui s'était produit en mars 2003, lorsque le Parlement de 42 membres était tombé, le premier jour de la session suivant les élections générales du mois de février. Un second tour a eu lieu le 14 mai 2003, après que 10 des 23 sièges n'aient pu être attribués, dans la mesure où aucun des candidats n'avait obtenu plus de la moitié des suffrages exprimés. Les résultats définitifs montrèrent que le parti au pouvoir, Maneaban te Mauri (Protéger les Maneaba) avait obtenu 24 sièges, contre 16 à l'opposition, Boutokaan te Koaua (Piliers de la Vérité). Le 7 juillet 2003, le nouveau Président a été élu. M. Anote Tong l'a emporté sur son frère aîné par une différence d'à peine 1 000 voix. M. Anote Tong avait le soutien du parti de l'opposition, tandis que son frère, le Dr Harry Tong, avait été présenté par le parti au pouvoir, le parti Maneaban te Mauri. |
RESULTATS DES ELECTIONS
Tour no 1 : Répartition des sièges | |||
Parti / Formation politique | Total | ||
Te Mauri | 24 | ||
Boutokaan Te Koaua | 16 | ||
Autres (nommé + de droit) | 2 |
Répartition des sièges entre hommes et femmes : | |
Hommes : | 40 |
Femmes : | 2 |
Pourcentage de femmes : | 4.76 |
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