ELECTIONS TENUES EN 1990
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Chambre : | |
Asamblea Nacional | |
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25 février 1990 | |
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Renouvellement de l'ensemble des membres du Parlement à la suite de la dissolution anticipée de cet organe. Les précédentes élections générales avaient eu lieu en novembre 1984. | |
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Les élections législatives auraient normalement dû avoir lieu en novembre 1990 mais, en février 1989, le Président de la République Daniel Ortega Saavedra a annoncé, à la suite de consultations avec les formations de l'opposition, qu'elles pourraient se tenir plus tôt, dans un an.
La date limite de dépôt des candidatures à l'Assemblée nationale ayant été fixée au 29 septembre 1989, l'établissement des listes électorales a eu lieu le mois suivant, et la campagne électorale du 4 décembre 1989 au 21 février 1990. Le renouvellement de l'Assemblée au eu lieu en même temps que l'élection du Président et du Vice-Président de la République, ainsi que des responsables municipaux. Le principal adversaire du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) au pouvoir (depuis la révolution de 1979) était l'Union nationale de l'opposition (UNO), une alliance hétérogène de 14 partis allant de l'extrême-droite à l'extrême-gauche. Le débat de la campagne a essentiellement porté sur la lutte armée contre les forces de la "contra" et les problèmes économiques du pays (inflation, chômage, chute des salaires, etc.). La gauche sandiniste promettait de mettre fin à la guerre civile et de relancer l'économie "pour un avenir meilleur" selon son slogan. L'UNO, dont le candidat à la présidence était Mme Violeta Barrios de Chamorro, s'engageait pour sa part à mettre fin à la guerre et à la conscription, à privatiser les sociétés placées sous le contrôle de l'Etat et à rendre les terres et biens confisqués à leurs propriétaires. Le jour du scrutin a été marqué par une participation massive de l'électorat et la présence de groupes d'observateurs internationaux. Mme Chamorro et M. V. Godoy, son colistier qui briguait la vice-présidence, ont remporté une victoire sans conteste tandis que l'UNO de centre droit triomphait de son côté aux élections législatives, avec 51 sièges sur les 92 en jeu. Certains observateurs ont interprété ce vote comme une levée de boucliers, autant contre les graves difficultés économiques qu'en faveur de l'opposition. Le 26 février, le Président sortant, M. Ortega, a reconnu sa défaite en déclarant qu'il se "soumettrait au verdict populaire". La nouvelle Assemblée d'une part, la Présidente et le Vice-Président d'autre part, ont prêté serment les 24 et 25 avril. Mme Chamorro est à la tête d'un Cabinet de 11 membres. |
RESULTATS DES ELECTIONS
Tour no 1 (25 février 1990) : Résultat du scrutin | |
Nombre d'électeurs inscrits | 1,752,088 |
Votants | 1,512,107 (86.3%) |
Bulletins blancs ou nuls | 92,723 |
Suffrages valables | 1,419,384 |
Tour no 1 : Répartition des votes | |||
Parti / Formation politique | Votes | ||
Union nationale de l'opposition (UNO) | 764,748 | ||
Front sandiniste de libération nationale (FSLN) | 579,723 | ||
Parti social-chrétien du Nicaragua | 22,218 | ||
Mouvement d'union révolutionnaire (MUR) | 13,995 |
Tour no 1 : Répartition des sièges | |||
Parti / Formation politique | Total | ||
Union nationale de l'opposition (UNO) | 51 | ||
Front sandiniste de libération nationale (FSLN) | 39 | ||
Parti social-chrétien du Nicaragua | 1 | ||
Mouvement d'union révolutionnaire (MUR) | 1 |
Répartition des sièges entre hommes et femmes : | |
Hommes : | 77 |
Femmes : | 15 |
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