| Nom du parlement (générique / traduit) |
Asamblea General / Assemblée générale |
| Structure du parlement |
Bicaméral |
| Nom de la chambre (générique / traduit) |
Cámara de Senadores / Sénat |
| Autre chambre (pour les parlements bicaméraux) |
Cámara de Representantes / Chambre des Représentants
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| CONTEXTE |
| Dernières élections / renouvellement (de/à) |
25 octobre 2009 |
| But des élections |
Renouvellement de l'ensemble des membres du Sénat élus au scrutin direct à l'échéance normale de leur mandat. |
Le scrutin législatif de 2009 visait à pourvoir les 99 sièges de la Chambre des représentants et les 30 du Sénat. Il s'est déroulé parallèlement aux élections présidentielles et à deux référendums : l'un portant sur l'abrogation de la loi d'amnistie concernant les violations des droits de l'homme commises sous le régime militaire, entre 1973 et 1985, et l'autre sur la possibilité pour les électeurs résidant à l'étranger de voter par correspondance.
Lors des élections précédentes, en octobre 2004, la coalition du Front élargi (Frente amplio, FA), qui regroupait la Rencontre progressiste, le Front élargi et la Nouvelle majorité - avait remporté 53 sièges à la Chambre des représentants et 17 au Sénat. La victoire du Front élargi avait mis fin à 170 ans de règne du Parti national (PN) et du Parti " colorado " (PC) sur la vie politique uruguayenne. Le Parti national avait remporté 34 sièges et 10 sièges respectivement à la Chambre des représentants et au Sénat, et le Parti colorado, 10 et trois. Le Parti indépendant (PI) avait obtenu les deux sièges restants de la Chambre des représentants. Le candidat du Front élargi, M. Tabaré Vázquez, avait été élu au deuxième tour de la présidentielle, en novembre 2004.
A sa prise de fonction, en mars 2005, M. Vázquez avait lancé un grand programme de travaux publics, qui prévoyait notamment la construction d'un nouvel aéroport, et fait distribuer des ordinateurs aux écoliers. Malgré la crise économique mondiale, l'économie uruguayenne était restée stable. Il était même probable que le produit intérieur brut (PIB) progresserait de 1,2 % en 2009.
En mars 2009, la Chambre des représentants a voté une loi visant à faire augmenter la proportion de candidates sur les listes, quel que soit l'échelon électoral. Toutefois, cette nouvelle loi ne prendra effet que lors des élections législatives de 2014 (voir note).
En 2009, le Front élargi avait pour candidat à la présidence le sénateur José Mujica. Cet ancien membre du Mouvement de libération nationale (MLN) - les Tupamaros, avait pour rivaux l'ancien Président de la République, Luis Alberto Lacalle (PN), et M. Pedro Bordaberry (PC) le fils de l'ancien Président Juan María Bordaberry.
Le Front élargi promettait de régler les problèmes de logement, de créer de l'emploi et de combattre la pauvreté. M. Mujica, qui prône une vie simple, a fait campagne sur un programme anti-consommation. Tout au long de la campagne, il s'est déplacé en transports publics. Sa popularité valait, semble-t-il, un soutien croissant des jeunes, des pauvres et des classes libérales à son parti.
Le Parti national promettait d'oevrer en faveur de la sécurité, de l'emploi et de l'indépendance. Il entendait aussi supprimer l'impôt sur le revenu instauré par le Front élargi.
Le leader du Parti colorado, M. Bordaberry, promettait de réduire la fiscalité pour les particuliers et d'instaurer un système de rémunération au mérite.
Bien que le vote soit obligatoire, seuls 89 % des 2,6 millions d'électeurs inscrits ont voté.
Le Front élargi a conservé la majorité dans les deux chambres, avec 50 sièges à la Chambre des représentants et 16 au Sénat. Le Parti national en a obtenu respectivement 30 et neuf. Le Parti colorado suivait avec 17 et cinq sièges. Enfin, le Parti indépendant de M. Pablo Mieres a conservé deux sièges à la Chambre des représentants.
Aucun des deux référendums n'a été approuvé : 47 % des électeurs ont voté pour l'abrogation de la loi d'amnistie et 36 % pour le vote par correspondance.
Aucun candidat n'a obtenu la majorité requise pour être élu au premier tour du scrutin présidentiel. Le deuxième tour, qui a opposé M. Mujica (Front élargi) à M. Lacalle (Parti national), a eu lieu le 29 novembre. M. Mujica (Front élargi) a été élu avec plus de 52 % des suffrages.
Le 15 février 2010, les parlementaires nouvellement élus ont reçu l'investiture. La Chambre des représentants a élu Mme Ivonne Passada (FA) à sa présidence pour un an et le Sénat, Mme Lucía Topolansky (FA), la femme du Président Mujica, pour la période comprise entre le 15 février et le 1er mars 2010. C'est la première fois que les deux chambres de l'Uruguay sont dirigées par des femmes.
Le 1er mars, M. Mujica (FA) a reçu l'investiture à la Présidence de la République et avec lui son Vice-Présdient, M. Danilo Astori (FA). Ce dernier occupe les fonctions de Président de l'Assemblée générale et de Président du Sénat durant cinq ans.
Note:
Les listes de partis doivent se composer de candidats hommes et femmes, selon un principe d'alternance toutes les trois lignes, du début à la fin de la liste, ou au moins aux 15 premiers rangs de la liste. Cette règle vaut pour les titulaires comme pour les suppléants. Dans les circonscriptions législatives binominales, les partis sont tenus de présenter un homme et une femme aux postes titulaires. La loi a été promulguée le 13 avril, mais ne sera effective qu'à compter des élections législatives de 2014. |
| RESULTATS DES ELECTIONS |
| Tours de votes |
| Tour no 1 | 25 octobre 2009 |
Nombre d'électeurs inscrits
Votants
Bulletins blancs ou nuls
Suffrages valables |
2'563'250
2'304'685 (89.91%)
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Notes
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| Répartition des sièges |
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Tour no 1
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| Parti / Formation politique |
Total
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| Front élargi (FA) |
16
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| Parti national (PN) |
9
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| Parti « colorado » (PC) |
5
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| Répartition des sièges entre hommes et femmes |
Hommes
Femmes
Pourcentage de femmes |
26
4
13.33%
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| Répartition des sièges selon l'âge |
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| Répartition des sièges selon la profession |
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| Commentaires |
| Source: Groupe UIP (04.12.2009, 01.01.2010) |
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