URUGUAY : élections parlementaires en Cámara de Senadores, 1989

URUGUAY
Chambre parlementaire : Cámara de Senadores
ELECTIONS TENUES EN 1989
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Chambre :

Cámara de Senadores

Dernières élections / renouvellement (de/à) :

26 novembre 1989

But des élections :

Renouvellement de l'ensemble des membres du Parlement à l'échéance normale de leur mandat.

Contexte et déroulement des élections :

Les élections législatives de 1989 ont eu lieu en même temps que l'élection du Président et du Vice-Président de la République, des maires et membres des conseils municipaux.
Les principaux candidats à la présidence étaient M. Jorge Batlle Ibañez, du parti Colorado au pouvoir, M. Luis Alberto Lacalle Herrera, du Parti national d'opposition (Blanco), le général Liber Seregni, du Frente Amplio (Front élargi), et M. Hugo Batalla, du "Nouvel espace" (Nuevo Espacio). Tout parti politique pouvait présenter un nombre illimité de candidats à la magistrature suprême, les vainqueurs étant le parti dont les candidats réunissaient le plus grand nombre de suffrages et celui des candidats de ce même parti qui obtenait le meilleur score. Le titulaire du poste, le Président Julio Maria Sanguinetti (Colorado), n'était pas rééligible.
Etant donné que les plates-formes électorales des deux plus grands partis différaient très peu, notamment sur les questions économiques, la campagne a été largement centrée sur la personnalité de MM. Lacalle et Batlle. Pour sa part, le Frente Amplio de gauche s'opposait aux programmes de ces partis dont l'objet était de faire face aux problèmes économiques du pays (l'inflation et la dette extérieure, en particulier) par ces mesures : privatiser les sociétés d'Etat, encourager une économie de marché et des investissements étrangers accrus, diminuer les dépenses publiques et renégocier l'énorme dette extérieure. Le Frente mettait l'accent sur la nécessité d'atténuer les privatisations sociales et de réduire le chômage.
Le jour du scrutin, M. Lacalle a recueilli le plus grand nombre de suffrages du scrutin présidentiel, ce qui constituait la première victoire d'un candidat Blanco à la magistrature suprême depuis 1962. Mais à défaut de majorité suffisante au Parlement pour son parti (titulaire de 13 des 31 sièges du Sénat, et de 39 des 99 sièges de la Chambre), le Président élu se trouvait dans l'obligation de recourir à des alliances, comme il l'avait promis durant la campagne. Avant d'entrer en fonctions en mars 1990, il annonçait ainsi la conclusion d'un pacte avec le parti centriste Colorado pour une coalition qui s'est reflétée dans la composition du Conseil des Ministres.

RESULTATS DES ELECTIONS

Tour no 1 (26 novembre 1989) : Résultat du scrutin

Nombre d'électeurs inscrits 2,300,000 (environ)

Votants 80% (environ)

Tour no 1 : Répartition des sièges

Parti / Formation politique Total

Parti national (Blanco) 13

Parti Colorado 9

Frente Amplio 7

Nouvel espace 2

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Chambre :
	Cámara de Senadores
Dernières élections / renouvellement (de/à) :
	26 novembre 1989
But des élections :
	Renouvellement de l'ensemble des membres du Parlement à l'échéance normale de leur mandat.
Contexte et déroulement des élections :
	Les élections législatives de 1989 ont eu lieu en même temps que l'élection du Président et du Vice-Président de la République, des maires et membres des conseils municipaux. Les principaux candidats à la présidence étaient M. Jorge Batlle Ibañez, du parti Colorado au pouvoir, M. Luis Alberto Lacalle Herrera, du Parti national d'opposition (Blanco), le général Liber Seregni, du Frente Amplio (Front élargi), et M. Hugo Batalla, du "Nouvel espace" (Nuevo Espacio). Tout parti politique pouvait présenter un nombre illimité de candidats à la magistrature suprême, les vainqueurs étant le parti dont les candidats réunissaient le plus grand nombre de suffrages et celui des candidats de ce même parti qui obtenait le meilleur score. Le titulaire du poste, le Président Julio Maria Sanguinetti (Colorado), n'était pas rééligible. Etant donné que les plates-formes électorales des deux plus grands partis différaient très peu, notamment sur les questions économiques, la campagne a été largement centrée sur la personnalité de MM. Lacalle et Batlle. Pour sa part, le Frente Amplio de gauche s'opposait aux programmes de ces partis dont l'objet était de faire face aux problèmes économiques du pays (l'inflation et la dette extérieure, en particulier) par ces mesures : privatiser les sociétés d'Etat, encourager une économie de marché et des investissements étrangers accrus, diminuer les dépenses publiques et renégocier l'énorme dette extérieure. Le Frente mettait l'accent sur la nécessité d'atténuer les privatisations sociales et de réduire le chômage. Le jour du scrutin, M. Lacalle a recueilli le plus grand nombre de suffrages du scrutin présidentiel, ce qui constituait la première victoire d'un candidat Blanco à la magistrature suprême depuis 1962. Mais à défaut de majorité suffisante au Parlement pour son parti (titulaire de 13 des 31 sièges du Sénat, et de 39 des 99 sièges de la Chambre), le Président élu se trouvait dans l'obligation de recourir à des alliances, comme il l'avait promis durant la campagne. Avant d'entrer en fonctions en mars 1990, il annonçait ainsi la conclusion d'un pacte avec le parti centriste Colorado pour une coalition qui s'est reflétée dans la composition du Conseil des Ministres.

Tour no 1 (26 novembre 1989) : Résultat du scrutin
Nombre d'électeurs inscrits	2,300,000 (environ)
Votants	80% (environ)

Tour no 1 : Répartition des sièges
Parti / Formation politique	Total
Parti national (Blanco)	13
Parti Colorado	9
Frente Amplio	7
Nouvel espace	2