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Communiqué de presse de l'Union interparlementaire
Le parlementaire chilien, M. Juan Pablo Letelier, a été élu ce matin à la Présidence du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'Union interparlementaire (UIP). "En tant que Chilien, c'est un honneur de présider le Comité à un moment particulièrement important de notre histoire. Je connais l'engagement du Comité en faveur des parlementaires dont les droits de l'homme sont bafoués et mon objectif est que ce travail soit encore plus visible", a déclaré M. Letelier. Né en 1961, Jean Pablo Letelier, fils de l'ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Salvador Allende (assassiné à Washington en 1976) est économiste de formation et membre du Comité central du parti socialiste chilien. Lors de sa 92ème session, qui s'est ouverte aujourd'hui au siège de l'UIP à Genève, le Comité a également élu le député sri-lankais, M. Mahinda Samarasinghe, à la Vice-Présidence. Né en 1956, M. Samarasinghe qui est également économiste, est le Chef de file adjoint du groupe parlementaire du parti UNP d'opposition. "Je souhaite oeuvrer au renforcement de l'action du Comité, qui comprend également des mission sur le terrain. Et j'espère que nous pourrons nous rendre dans plusieurs pays et notamment au Myanmar", a affirmé M. Samarasinghe. Créé en 1976, le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP, qui siège quatre fois par année à huis clos, est composé de cinq parlementaires venus de différentes régions du monde : M. Juan Pablo Letelier (Chili, Président), M. Mahinda Samarasinghe (Sri Lanka, Vice-Président), M. François Autain (France), M. Hilarion Etong (Cameroun) et Mme Maria Grazia Daniele Galdi (Italie). Lors de cette 92ème session (qui durera jusqu'au jeudi 25 janvier 2001), le Comité examinera les allégations de violations des droits de l'homme concernant 202 parlementaires dans 31 pays et évaluera notamment l'évolution du cas de l'ex-candidat à la présidence de la Guinée, M. Alpha Condé. Les cinq membres du Comité examineront également, outre les cas confidentiels, 20 cas publics concernant 132 parlementaires en Argentine, Bélarus, Burundi, Cambodge, Colombie, Djibouti, Equateur, Gambie, Guinée, Honduras, Malaisie, Myanmar, Pakistan, République de Moldova, Sri Lanka et Turquie. Le rapport de ces cas est disponible. Agissant en tant qu'intermédiaire entre les plaignants et les autorités des pays concernés, le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP s'emploie à faire cesser, dans des délais rapides, toute mesure reconnue arbitraire dont un parlementaire est l'objet, à assurer sa protection et, le cas échéant, à lui obtenir réparation. A l'heure actuelle, le monde compte 179 parlements comprenant 40'428 parlementaires. Fondée en 1889 et basée à Genève, l'UIP est l'organisation mondiale des parlements. Elle compte 140 Parlements nationaux affiliés et cinq organisations parlementaires régionales associées. Elle dispose également d'un Bureau de Liaison avec l'ONU à New York.
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