La 120ème Assemblée de l'Union interparlementaire (UIP) a décidé d'inscrire à son ordre du jour un point d'urgence intitulé: Le rôle des parlements dans l'atténuation des effets sociaux et politiques de la crise économique et financière internationale sur les groupes les plus vulnérables de la communauté mondiale, en particulier en Afrique.
Ce point d'urgence a été proposé par les délégations du Venezuela et du Canada (au nom du Groupe des Douze plus).
Plus tôt dans la journée, le Président du Parlement éthiopien, M. Teshome Toga, a été élu Président de la 120ème Assemblée.
A l'ouverture du débat général intitulé Consolider la paix, la démocratie et le développement en temps de crise, le Président éthiopien, M. Girma W. Giorgis, a prononcé devant l'Assemblée un discours dans lequel il a dit que l'Afrique avait été à ce point marginalisée dans les années 80, que rares étaient ceux qui pensaient qu'elle avait la moindre chance de s'en sortir. « Ces dernières années, toutefois, l'Afrique a entrepris de véritables changements, qui ont donné un nouvel espoir aux Africains », a-t-il ajouté, précisant « il ne faut pas laisser le bouleversement de l'économie mondiale mettre ces acquis en péril ».
Pour le Président éthiopien, son pays était un pilier pour la paix et la stabilité dans cette région de l'Afrique, un pays de bonne foi et disposé à coopérer avec tous les défenseurs de la paix et de la sécurité. « Il est indéniable qu'il faut une adhésion pleine et entière aux principes du droit international qui régissent les relations entre Etats. Cela peut paraître aisé, mais je puis vous assurer que ce n'est pas le cas. C'est là l'un des domaines dans lesquels l'UIP peut prêter son concours aux peuples de la région, et à l'Afrique en général », a-t-il dit.