L'UNICEF et les Membres de l'Union interparlementaire (UIP) ont affirmé, lors de la 116ème Assemblée de l'UIP, que chaque pays peut faire davantage pour venir à bout de la violence à l'égard des enfants.
Selon le rapport du Secrétaire général des Nations Unies publié récemment à ce sujet, la violence à l'égard des enfants est généralisée, sous-estimée et extrêmement préjudiciable. Les séquelles physiques, émotionnelles et psychologique de la violence peuvent avoir des conséquences graves pour le développement des enfants, leur santé et leur faculté d'apprentissage.
"La meilleure façon de lutter contre la violence à l'encontre des enfants est de la prévenir", a déclaré le Directeur exécutif adjoint de l'UNICEF, M. Toshi Niwa. "Les gouvernements et les parlements doivent créer un environnement protecteur qui permette aux enfants de vivre à l'abri du risque de sévices et de l'exploitation, en coordonnant leurs stratégies nationales, pour prévenir la violence à l'égard des enfants et y répondre le cas échéant".
"La violence perpétue la pauvreté, l'analphabétisme et la mortalité précoce", a déclaré le Président de l'UIP, M. Pier Ferdinando Casini. "La violence généralisée prive la société de son potentiel de développement et empêche le progrès vers les Objectifs du Millénaire pour le développement".
Pour aider les législateurs à s'attaquer à ce problème, l'UNICEF et l'UIP lancent aujourd'hui un guide à l'usage des parlementaires. "Avec ce guide, nous espérons que les élus disposeront d'un outil qui leur permettra de créer un environnement plus protecteur pour les enfants", a ajouté le Président Casini.
Les parlementaires et les organisations internationales, représentant plus de 100 pays, présents à cette Assemblée qui se tiendra toute la semaine en Indonésie, débattent de stratégies visant à promouvoir la tolérance religieuse, l'égalité des droits et la lutte contre la violence à l'égard des enfants.
"Il est encourageant de voir ici autant d'élus résolus à mettre fin à la violence", a affirmé M. Niwa. "Les parlementaires peuvent et doivent être parmi les champions de la protection des enfants. Ils peuvent légiférer, contrôler l'action du gouvernement, allouer des budgets et, de par leur fonction d'élu, prôner le changement dans leur pays".