M. Radi avait déjà été Président de la Chambre de 1997 à 2007. En octobre 2007, M Radi a été nommé ministre de la Justice par S.M. le Roi Mohamed VI, fonction qu’il a occupée jusqu’au 4 janvier 2010. Depuis mars 2011, M. Radi préside l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée.
Le Président du Comité des droits de l’homme des parlementaires, le sénateur belge Philippe Mahoux, a présenté aujourd’hui son rapport au Conseil directeur de l’UIP. Le Comité a examiné la situation de 392 parlementaires, dans 39 pays, dont des cas publics dans 22 Etats : Bangladesh, Bélarus, Burundi, Cambodge, Colombie, Equateur, Erythrée, Fédération de Russie, Iraq, Islande, Liban, Madagascar, Malaisie, Mongolie, Myanmar, Palestine, Philippines, Rwanda, Sri Lanka, Thaïlande, Turquie et Zimbabwe.
M. Mahoux a évoqué un nouveau cas, celui de la parlementaire islandaise Brigitta Jonsdottir, confrontée à des problèmes liés à l’utilisation de nouveaux moyens de communication, tels que Facebook et Twitter. « En raison d’une vidéo qu’elle a coproduite et qui a été diffusée par Wikileaks, elle fait l’objet d’une procédure devant la justice des Etats-Unis. Twitter a été sommé de fournir des informations sur son compte. Mme Jonsdottir n’était pas au courant de cette injonction et ce n’est que parce que Twitter a obtenu du tribunal l’autorisation d’en informer Mme Jonsdottir, qu’elle a appris l’existence de cette procédure. Une requête en annulation de l’injonction a été rejetée ainsi qu’une requête destinée à révéler si des procédures similaires étaient en cours auprès d’autre réseaux sociaux ».
Le Président du Comité des droits de l’homme des parlementaires a ajouté : que le Comité se trouve « devant une situation où une parlementaire d’un pays fait l’objet d’une procédure dans un autre pays pour une affaire liée à une activité politique qui, en Islande, serait protégée par l’immunité parlementaire. Le Comité estime que de telles procédures rendent la protection de l’immunité parlementaire obsolète mais, ce qui est plus grave, risquent d’avoir de graves incidences sur la liberté d’expression et le droit à la vie privée, notamment. Il prie le Secrétaire général de l’UIP d’effectuer une étude sur les conséquences du recours aux réseaux sociaux pour l’exercice du mandat parlementaire ».
A l’issue de ses travaux dans la capitale suisse, la 125ème Assemblée interparlementaire a adopté à l’unanimité une résolution exhortant tous les Membres de l’UIP, les autres organisations internationale et la communauté internationale, à redoubler d’efforts pour apporter tout le soutien et toute l’aide humanitaire nécessaires au people somalien et de travailler à l’unisson afin que l’aide humanitaire parvienne aux régions affectées.
L’Assemblée engage en outre l’Union africaine, les gouvernements, les organisations internationales compétentes et l’UIP à aider la Somalie à renforcer ses institutions démocratiques dans le respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, notamment en mettant au point des programmes pour l’aider à instaurer l’état de droit, tout en aidant les Somaliennes à reconstruire leurs moyens d’existence. L’Assemblée exhorte également les autorités en Somalie et dans les pays voisins à assurer la sécurité individuelle et l’action des organisations humanitaires travaillant dans la région, et appelle à la libération immédiate des deux travailleurs humanitaires espagnols enlevés récemment.
Les parlements du Tchad et du Honduras ont aussi été affilié lors de l’Assemblée à Berne alors que ceux des Comores et du Libéria ont été suspendus.
La 126ème Assemblée de l’UIP se tiendra à Kampala (Ouganda) du 31 mars au 5 avril 2012.