Prenant la parole aujourd'hui à Bali (Indonésie) à la dernière session du Comité préparatoire du Sommet mondial sur le développement durable, Mme Iris Indira Murti, parlementaire indonésienne à la tête de la délégation de l'Union interparlementaire (UIP), a indiqué que le projet de plan d'application du Sommet de Johannesburg ne contient pas des objectifs suffisamment précis, en particulier dans le domaine critique des modes de consommation et de production durables. Au nom de l'UIP, Mme Murti a plaidé pour que des "mesures plus concrètes" figurent dans les documents de conclusion du Sommet.

Dans la déclaration qu'elle a prononcée devant les ministres présents, Mme Murti, a réaffirmé l'importance du rôle que les parlements continueront à jouer dans la mise en œuvre des recommandations du programme Action 21. Pour contribuer à sensibiliser les parlementaires aux messages que délivrera le Sommet de Johannesburg, l'UIP, en coopération avec le Parlement sud-africain, organisera une réunion de deux jours sur les problèmes de mise en œuvre (29 et 30 août), a annoncé Mme Murti.

Dans sa conclusion, Mme Murti a plaidé pour que "Johannesburg marque un tournant et fasse prendre conscience au public que nous ne pouvons pas continuer à surexploiter les ressources de la planète…". Nous aspirons à un monde où nous ne sacrifierons pas l'avenir au présent, un monde où nous tendrons vers de hautes valeurs et où prévaudra le bien commun" a-t-elle ajouté.

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Fondée en 1889 et basée à Genève, l'UIP, doyenne des organisations internationales, compte 142 parlements nationaux affiliés et cinq assemblées parlementaires régionales comme membres associés. L'organisation mondiale des parlements dispose également d'un Bureau de liaison avec l'ONU à New York.
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