L’UIP était particulièrement inquiète pour le Secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Ahmad Sa’adat, détenu à l’isolement depuis trois ans, en mauvaise santé et sans accès aux soins jusque récemment.
Elle se félicite en outre de la décision de rétablir le droit de visite des familles aux prisonniers palestiniens de Gaza, qui avait été supprimé suite à l’enlèvement du soldat israélien Gilad Shalit, en 2006.
S’il semble que l’accord qui vient d’être signé prévoie un assouplissement de la rétention administrative qui concerne actuellement 300 prisonniers palestiniens, dont 24 parlementaires membres du Conseil législatif palestinien (CLP), l’UIP estime qu’Israël devrait renoncer définitivement à cette pratique.
L’Organisation réitère son appel à ce que les prisonniers en rétention administrative soient libérés immédiatement ou mis en examen dans le cadre d’une procédure pénale normale, s’il existe des présomptions suffisantes de leur implication dans des activités criminelles.
L’UIP, dont le Comité des droits de l’homme des parlementaires contribue activement à la recherche d’une solution pour les 27 parlementaires palestiniens en rétention administrative ou purgeant des peines de prison en Israël, entend continuer à œuvrer à leur libération et au respect de leur droit à une procédure équitable