LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE DU NIGER, MAHAMANE OUSMANE, ELU A LA PRESIDENCE DU COMITE DES DROITS DE L'HOMME DES PARLEMENTAIRES DE L'UIP
Le Président de l’Assemblée nationale du Niger, M. Mahamane Ousmane, a été élu aujourd’hui à la présidence du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'Union interparlementaire (UIP), qui tient sa 104e session jusqu’au 18 janvier 2004, au Siège de l'UIP, La Maison des Parlements, à Genève.
Né le 20 janvier 1950 à Zinder (Niger), marié et père de famille, M. Ousmane a notamment présidé la République du Niger de 1993 à 1996. Elu député en novembre 1999, il a ensuite été élu président de l’Assemblée nationale du Niger, le 29 décembre 1999.
Lors de cette session, le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP examinera des cas publics (Bélarus, Burundi, Cambodge, Colombie, Equateur, Erythrée, Honduras, Indonésie, Palestine/Israël, Malaisie, Mongolie, Myanmar, Pakistan, Rwanda, République arabe syrienne, Turquie et Zimbabwe). Le rapport public du Comité est disponible sur demande.
Créé en 1976, le Comité, siège quatre fois par an à huis clos. Lors de cette session, les parlementaires suivants sont présents : M. Mahamane Ousmane, Mme Veronika Nedvedova (République tchèque, députée, Vice-Présidente), M. Mahinda Samarasinghe (Sri Lanka, député, Ministre de l’Emploi et du Travail et Chef de file de la majorité au Sri Lanka), Mme Marie-José Laloye, (Belgique, sénatrice, membre suppléant pour l’Europe), M. Fernando Margáin (Mexique, sénateur, membre suppléant pour l’Amérique latine, Président de la Commission des affaires étrangères du Sénat mexicain).
Agissant en tant qu'intermédiaire entre plaignants et autorités des pays concernés, le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP examine les plaintes reçues et s'emploie à faire cesser toute mesure arbitraire dont un parlementaire fait l'objet, à assurer sa protection et, le cas échéant, à lui obtenir réparation. Bien que la procédure soit essentiellement écrite, le Comité peut procéder à des auditions de représentants des autorités et des victimes et il peut également conduire des missions sur le terrain.
Au fil des années, la charge de travail du Comité n’a cessé d’augmenter : alors que pendant sa première session en 1977, le Comité était appelé à examiner la situation de 40 parlementaires dans neuf pays, à la présente session, il étudiera 48 cas d’allégations de violations des droits de l’homme affectant 190 parlementaires dans 28 pays.
Fondée en 1889 et basée à Genève, l'UIP, doyenne des organisations internationales, compte 138 parlements nationaux affiliés et cinq assemblées parlementaires régionales comme membres associés. L'organisation mondiale des parlements dispose également d'un Bureau à New York en tant qu’Observateur permanent à l’ONU.
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