L'Union interparlementaire félicite les Koweïtiennes de leur participation aux élections qui se sont tenues dans leur pays jeudi dernier, mais regrette qu'aucune femme n'ait réussi à se faire élire au Parlement.
L'UIP prend acte de ce moment historique puisque, pour la première fois de leur histoire, les Koweïtiennes ont voté et se sont portées candidates dans une élection législative, ce qui a changé la nature du processus et braqué les projecteurs sur la question des droits des femmes.
Reste maintenant aux femmes des autres Etats du Conseil de coopération du Golfe (CCG) de leur emboîter le pas. Pour que les efforts entrepris dans la région ne se relâchent pas, l'UIP et le Conseil de la Shoura du Royaume de Bahreïn organisent, les 4 et 5 juillet, une conférence régionale pour les femmes parlementaires des Etats du CCG. Pour la première fois, des femmes parlementaires, ministres et candidates de Bahreïn, du Koweït, d'Oman et du Qatar, ainsi que des femmes venues d'Arabie saoudite, se rencontreront pour discuter des défis que doivent affronter les femmes en politique, ainsi que des stratégies à appliquer pour qu'elles soient plus nombreuses à participer à la vie politique dans les Etats du Conseil de coopération du Golfe.
La conférence aura lieu avant les élections prévues cette année à Bahreïn. S.E. Shaikha Sabeeka Bint Ibrahim Al-Khalifa, épouse de S.M. le Roi de Bahreïn, prendra la parole lors de cette conférence, qui sera inaugurée par M. Faisal Al-Moussawi, Président du Conseil de la Shoura de Bahreïn.
La conférence se veut un forum ouvert aux femmes parlementaires et aux femmes occupant des postes de responsabilité dans la région. Elle devrait leur permettre d'aborder des questions relatives au développement des capacités politiques et parlementaires, et d'examiner d'autres expériences, faites tant dans la région du Golfe que dans d'autres régions. Des parlementaires de la Suède et de l'Egypte, ainsi que des experts internationaux, pourront faire part de leurs expériences aux femmes présentes.
Pour l'UIP, il ne saurait y avoir de démocratie sans un véritable partenariat entre hommes et femmes dans la conduite des affaires politiques où hommes et femmes agissent dans l'égalité et la complémentarité.