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No.230, Genève, 14 juillet 2006 IPU Logo-bottom

LE COMITE DES DROITS DE L'HOMME DES PARLEMENTAIRES A EXAMINE DES CAS PUBLICS CONCERNANT 112 PARLEMENTAIRES DE 19 PAYS

Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'Union interparlementaire a examiné 30 cas publics concernant 112 parlementaires des pays suivants : Bangladesh, Bélarus, Burundi, Cambodge, Colombie, Equateur, Erythrée, Honduras, Israël/Palestine, Liban, Malaisie, Mongolie, Myanmar, Pakistan, Philippines, Rwanda, Sri Lanka, Turquie et Zimbabwe.

Présidé par M. Franklin M. Drilon, Président du Sénat des Philippines, le Comité a terminé aujourd'hui sa 114ème session. Les parlementaires suivants étaient présents à Genève : Mme Sharon Carstairs (Canada, Vice-Présidente du Comité), M. Fernando Margaín (Mexique), Mme Zahia Benarous (Algérie) et Mme Marie-José Laloy (Belgique).

Le Comité a examiné notamment le cas de M. Shah Ams Kibria, ancien ministre des finances du Bangladesh tué le 27 janvier 2005 dans un attentat à la grenade. Le Comité s'est dit extrêmement préoccupé par le fait que l'enquête a été classée, alors que les commanditaires du meurtre n'ont jamais été identifiés et que les autorités chargées de l'enquête ont omis d'examiner des questions essentielles. Le Comité a aussi exprimé sa vive inquiétude en constatant que l’enquête sur l'attentat à la grenade qui, en août 2004, a blessé la dirigeante de l'opposition au Bangladesh, Sheikh Hasina, a tué 25 personnes et en a mutilé des centaines d’autres, n'a donné aucun résultat. Le Comité rappelle fermement aux Etats qu'ils ont le devoir d'identifier et de juger les responsables d'actes criminels.

Le Comité continue également d'examiner la situation de 11 anciens parlementaires en Erythrée, détenus au secret depuis septembre 2001. Ils sont accusés de conspiration et de tentative de renversement du gouvernement. Le Comité affirme que les droits de l'homme de ces parlementaires sont gravement bafoués et il demande instamment aux autorités de les libérer immédiatement.

Créé en 1976, le Comité siège quatre fois par an à huis clos afin de veiller à ce que les droits de l'homme des parlementaires du monde entier - qui sont plus de 40 000 - soient respectés. Depuis sa création, il a examiné 500 cas de violation des droits des parlementaires dans 104 pays et a contribué à la libération de bon nombre de ces parlementaires.


Fondée en 1889 et basée à Genève, l'UIP, doyenne des organisations politiques internationales, compte 146 parlements nationaux affiliés et sept assemblées parlementaires régionales comme membres associés. L'organisation mondiale des parlements dispose d'un Bureau à New York en tant qu'Observateur permanent auprès de l'ONU.
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