En particulier, elle appelle le Parlement à exiger du gouvernement qu’il lui rende compte de son action, s’agissant notamment du contrôle des forces de sécurité et de l’armée, et de la sécurité des civils innocents.
Depuis que le conflit entre forces gouvernementales et anti-gouvernementales a commencé en 2011 – conflit chaque jour plus sanglant - le Parlement syrien a été totalement absent de la scène politique et est resté indécemment muet sur les événements, jour après jour.
Bien qu'il ait été élu en mai de cette année lors d'élections boycottées par les principaux partis d'opposition et par une fraction des électeurs, le Parlement a néanmoins l'obligation de protéger tous les citoyens syriens, indépendamment de leur appartenance politique.
Cet appel intervient à la fin d'une session extraordinaire du Comité exécutif de l'UIP tenue à Genève, qui a pris fin aujourd'hui. Le Comité a également annoncé son intention de se saisir de la question de la suspension de la Syrie à la prochaine Assemblée de l’UIP, qui se tiendra à Québec, en octobre prochain.