A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le Président de l'Union interparlementaire (UIP), M. Theo-Ben Gurirab, a déclaré « qu’il fallait faire davantage pour dispenser des médicaments et des traitements aux personnes qui en ont désespérément besoin. Trente-trois millions de personnes vivent avec le VIH mais un tiers seulement d'entre elles a accès aux médicaments antirétroviraux (ARV) ».
L’accès, à un prix abordable, aux traitements antirétroviraux, qui a amélioré et prolongé la vie de nombreuses personnes porteuses du VIH, est une question qui associe droits de l'homme, propriété intellectuelle, commerce international et règlementations. C’est un sujet complexe où le législateur peut faire beaucoup en arrêtant le cadre approprié nécessaire à une politique éclairée. C’est aussi l’une des problématiques centrales traitées par le Groupe consultatif de l'UIP sur le VIH/sida, qui l’avait inscrite au premier rang de l’ordre du jour de la première Réunion parlementaire mondiale sur le VIH/sida tenue il y a un an. Ce thème sera examiné à nouveau au Cap lors d’un séminaire de formation à l’intention des parlements africains que l'UIP tiendra fin janvier 2009 à l'Assemblée nationale sud-africaine.
Afin d'encourager les législateurs à agir, l'UIP a publié un guide pour les parlementaires intitulé Agir contre le VIH et le sida. Cette publication, produite conjointement avec l'ONUSIDA et le PNUD, est à la fois un appel à l’initiative parlementaire et un ouvrage auquel les législateurs et leurs collaborateurs pourront se référer pour donner des réponses aux questions concrètes qui se posent dans la lutte contre le VIH et le sida. La version en espagnol est disponible et la version française paraîtra ce mois-ci.