La sénatrice Rosario Green, ancienne ministre des Affaires étrangères du Mexique (entre 1998 et 2000), a été élue Présidente du Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’Union interparlementaire (UIP). Le sénateur belge Philippe Mahoux est le nouveau Vice-Président du Comité qui s’est réuni à la Maison des Parlements jusqu’à aujourd’hui. Il a notamment examiné des cas publics concernant 122 législateurs dans 21 pays : Afghanistan, Bangladesh, Belarus, Burundi, Cambodge, Colombie, Equateur Erythrée, Fédération de Russie, Iraq, Liban, Madagascar, Malaisie, Mongolie, Myanmar, Palestine/Israël, Philippines, Rwanda, Sri Lanka, Turquie et Zimbabwe.
La nouvelle Présidente du Comité a été Secrétaire générale du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI). Elle était auparavant directrice du Centre Kozmetsky et professeur invité à la St Edward's University d'Austin au Texas. Jusqu'en décembre 2004, elle était Ambassadrice du Mexique auprès de la République argentine.
Entre 1994 et 1997, Mme Green était Sous-Secrétaire générale de l’ONU aux affaires politiques et membre du Cabinet de M. Boutros-Boutros Ghali. Elle a aussi été Secrétaire exécutive de la Commission nationale des droits de l'homme (entre 1990 et 1992) et membre de la Mission mexicaine auprès des organisations internationales à Genève (entre 1973 et 1975).
Outre la sénatrice Green et le sénateur Mahoux, étaient présents à Genève, les membres ci-après du Comité : la sénatrice Sharon Carstairs (Canada), la sénatrice Zahia Benarous (Algérie) et le député Kazem Jalali (République islamique d’Iran). Etaient également présents la sénatrice Alima Boumédiène-Thiery (France) et le député Bogdan Barovic (Slovénie), membres suppléants du Comité.
L’UIP aide les législateurs à représenter leurs électeurs librement et efficacement. En 1976, elle a créé le Comité des droits de l’homme des parlementaires, qui a examiné, depuis lors, des cas dans plus de 100 pays et a souvent aidé ceux qui étaient menacés à obtenir protection ou réparation. Son action prend des formes diverses : libération de parlementaires détenus, réintégration au Parlement, enquête sur les violences subies, poursuite de leurs auteurs en justice, et versement d’indemnités.