Après avoir été durant les sept dernières années la prisonnière du régime militaire du Myanmar, Aung San Suu Kyi n’est plus aujourd’hui en résidence surveillée. Mme Suu Kyi, chef du principal parti d'opposition, a passé 15 des 21 dernières années en résidence surveillée.
Je me réjouis vivement de cette nouvelle », a déclaré le Président de l'UIP, Theo-Ben Gurirab. Il a toutefois mis en garde contre un optimisme excessif. « Je me félicite de cette nouvelle mais je reste profondément préoccupé par le fait que, au lendemain des élections, la plupart des prisonniers politiques restent incarcérés ».
Aujourd’hui encore, 21 parlementaires élus en 1990 sont en prison. « Nous faisons pression pour leur libération depuis de nombreuses années », a déclaré la Présidente du Comité UIP des droits de l'homme des parlementaires, la sénatrice mexicaine Rosario Green, « et nous continuerons à le faire ».
M. Gurirab a déclaré que l'UIP était prête à aider le Myanmar dans son avancée vers la réconciliation.