Le sénateur belge Philippe Mahoux a été élu Président du Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP. Le Comité siège du lundi 4 au jeudi 7 juillet à la Maison des Parlements. Il continuera à examiner des allégations de violations des droits de l’homme dont 370 parlementaires auraient été victimes. Parmi eux figurent des cas publics qui concernent les pays suivants : Bangladesh, Bélarus, Burundi, Cambodge, Colombie, Equateur, Erythrée, Fédération de Russie, Iraq, Israël/Palestine, Liban, Madagascar, Malaisie, Mongolie, Myanmar, Philippines, Rwanda, Sri Lanka, Thaïlande, Turquie et Zimbabwe.
Le nouveau Président du Comité de l’UIP est médecin et chirurgien. Il a dirigé le Département de chirurgie abdominale du Centre hospitalier régional de Namur en Belgique de 1985 à 1996 et a participé à nombre de missions humanitaires en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, notamment avec Médecins sans frontières et Oxfam. Sa carrière politique a commencé en 1990, lorsqu’il a été élu au Sénat pour la première fois. Il a quitté le parlement quelques années - de 1994 à 1997 - pour assumer les fonctions de Ministre de l’éducation et de l’audiovisuel avant de retourner au Sénat. Il a occupé le poste de vice-président du Sénat, puis celui de chef du groupe socialiste (Communauté française) au Sénat belge, qu’il occupe aujourd’hui encore. M. Mahoux a été le vice-président et rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur le génocide des Tutsis et l’assassinat de 10 paras belges au Rwanda.
Les autres membres du Comité des droits de l’homme de l’UIP présents à Genève sont la sénatrice mexicaine Mme Rosario Green (Vice-Présidente du Comité), M. Bogdan Barovič (député slovène), M. Kazem Jalali (député de la République islamique d’Iran), M. Kassoum Tapo (député malien) et M. Francis Pangilinan (sénateur des Philippines).
Pour l’UIP, le respect des droits de l’homme doit être en tête des préoccupations parlementaires. L’organisation mondiale des parlements aide les parlementaires à représenter et à servir librement leurs électeurs. Le Comité des droits de l’homme des parlementaires qu’elle a créé en 1976 a examiné depuis des cas dans plus de 100 pays et s’est employé à faire respecter les droits fondamentaux des parlementaires, ceux de M. Alpha Condé il y a quelques années, pour ne citer qu’un exemple. M. Condé est actuellement le Président de la Guinée.