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Communiqué de presse de l'Union interparlementaire
M. Holding a été élu le jour de l'ouverture de la 80ème session du Comité qui se tient au Siège de l'Union interparlementaire à Genève du 13 au 16 janvier 1998. Le Sénateur François Autain (France) a été élu Vice-Président. M. Holding remplace le Sénateur Hugo Batalla (Uruguay) qui a présidé le Comité en 1997 et continue d'y siéger en qualité de membre titulaire. M. Holding siège depuis longtemps au Comité où il est entré comme membre suppléant en 1991. Il en est devenu membre titulaire en 1995 et en a été le Vice-Président en 1997. Avocat, il a toujours milité pour la défense des droits de l'homme. Il est membre du Conseil des libertés civiques de l'Etat de Victoria depuis 1955, d'Amnesty International (section de l'Etat de Victoria) et du Groupe parlementaire d'Amnesty International. En sa qualité d'avocat, il a plaidé toute une série d'affaires touchant la défense des libertés publiques. Elu au Parlement de l'Etat de Victoria en 1963, puis au Parlement australien (Chambre des Représentants) en 1977, M. Holding a détenu un certain nombre de portefeuilles ministériels dont celui des affaires aborigènes et celui de l'immigration et a été aussi Ministre chargé d'assister le Premier Ministre dans le domaine des questions multiculturelles. M. Holding est membre du Parti travailliste australien. Le Sénateur Autain, docteur en médecine et membre du Parti socialiste français, est actuellement Questeur au Sénat français et en est membre de la Commission des affaires sociales. Il a également occupé des fonctions ministérielles, dont celle de Secrétaire d'état auprès du Ministère des affaires sociales et de la solidarité nationale, et Secrétaire d'état à la défense. Le Sénateur Autain est membre du Comité des droits de l'homme de l'Union depuis 1994 où il a siégé d'abord en qualité de membre suppléant puis de membre titulaire à partir de 1996. Les autres membres du Comité présents à Genève durant cette session sont M. François Borel (Suisse), M. Hilarion Etong (Cameroun) et M. M. Samarasinghe (Sri Lanka). Figurent à l'ordre du jour du Comité les cas (confidentiels et publics) de 177 parlementaires de 32 pays qui sont ou ont été soumis à divers actes arbitraires (privés de leur mandat, menacés, détenus ou poursuivis). Certains cas portent sur l'assassinat de parlementaires. Le Comité s'efforce avant tout d'arriver à un règlement satisfaisant des cas dont il est saisi en les examinant de façon confidentielle et en dialoguant avec les autorités des pays intéressés. Toutefois, s'il lui est impossible d'arriver à un règlement satisfaisant dans un délai raisonnable ou s'il s'agit d'un assassinat de parlementaire, le Comité rend public son rapport pour favoriser une action plus prompte. A l'heure actuelle, la majorité des cas dont il est saisi sont publics; ils concernent 138 parlementaires dans les 13 pays suivants : Burundi, Cambodge, Colombie, Djibouti, Gambie, Guatemala, Honduras, Indonésie, Malaisie, Myanmar, Nigeria, Togo et Turquie. Le Comité siège quatre fois par an et depuis sa création en 1977, il a contribué au règlement satisfaisant d'une grande partie des 900 cas qu'il a déclaré recevables dans 83 pays. Cette semaine, le Comité se penchera en outre sur le prolongement concret que l'Union interparlementaire et ses parlements membres donneront à la résolution adoptée en septembre 1997 par le Conseil interparlementaire (organe directeur de l'Union) sur la manière de célébrer le 50ème anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme par l'Assemblée générale des Nations Unies, le 10 décembre 1948.
Pour plus ample information, veuillez contacter : Robin
Newmann, chargé de l'Information,
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