LA VISION D’UNE REGION DANS LAQUELLE
ISRAEL ET LA PALESTINE VIVENT COTE A COTE
A L’ORDRE DU JOUR DE LA 107ème CONFERENCE INTERPARLEMENTAIRE
"Le rôle des Parlements à l’appui de la mise en œuvre de la résolution 1397 adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU le 12 mars 2002, notamment au paragraphe par lequel le Conseil exprime son attachement ‘à la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières reconnues et sûres’", a été inscrit à l’ordre du jour de la 107ème Conférence de l’Union interparlementaire (UIP), comme point supplémentaire d’urgence.
Les 670 parlementaires, venus de 130 pays, présents à Marrakech, ont approuvé par consensus, mais avec une réserve de la Syrie, ce point supplémentaire d’urgence présenté par le parlement marocain.
Les élus des peuples ont également entendu une allocution du Premier ministre marocain, M. Abderrahman Youssoufi, prononcée par M. Mohamed Bouzoubaa, Ministre chargé des relations avec le Parlement. Le Premier ministre marocain a mis l’accent sur la nécessité d’«un renforcement du système multilatéral, autrement dit de l’édification et de la consolidation de règles internationales communément admises par tous, notamment dans les domaines commercial, monétaire et environnemental. Plus que jamais la planète a besoin d’un regain de coopération et de solidarité internationales pour mieux faire reculer la pauvreté, les pandémies, la dégradation des éco-systèmes et les guerres. Plus que jamais le système des Nations Unies doit être consolidé et rénové de manière à prévenir l’exercice unilatéral du "droit" et de la "justice", du plus fort. Plus que jamais, la mondialisation doit être régulée et humanisée de manière à ce que ses retombées puissent bénéficier au plus grand nombre".
Pour M. Youssoufi, "il ne fait pas de doute que l’Union interparlementaire peut et doit jouer un rôle clé accru dans les relations internationales, en appui et en collaboration étroite avec l’Organisation des Nations Unies. L’Union interparlementaire parce qu’elle incarne la voix des peuples, a vocation à participer à l’édification d’une société internationale plus harmonieuse, moins inégalitaire et plus solidaire. L’Union interparlementaire, parce qu’elle est une institution quasi universelle a vocation à contribuer à une mondialisation plus humaine, moins exclusive et plus respectueuse de la pluralité des modes de vie et des cultures".
Le Premier ministre marocain a également évoqué la question du Moyen-Orient. "L’Union interparlementaire, parce qu’elle est un forum politique multilatéral prestigieux doit œuvrer, conformément à l’esprit de ses fondateurs, à promouvoir la paix, en particulier au Moyen-Orient, sur la base de la légalité internationale et des résolutions pertinentes des Nations Unies, de manière à faire justice au peuple palestinien, brutalement agressé et privé de ses droits nationaux immémoriaux et à redonner espoir à l’ensemble des peuples de la région. Il est certain que cet important objectif ne peut être acquis qu’en garantissant l’instauration d’un Etat Palestinien fort et indépendant, jouissant de l’entière souveraineté sur son territoire, et ayant pour capitale Al Qods Al-Charif. Cet Etat, avec les pays défenseurs de la liberté et de la dignité de l’être humain, oeuvrera à la consolidation de la paix et à la coexistence harmonieuse des peuples de la région".
Le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), M. Koïchiro Matsuura (Japon), s’est également adressé à la 107ème Conférence interparlementaire. "Pour certains, la mondialisation risque d’entraîner une homogénéisation et de voir s’installer une hégémonie dans le domaine culturel ; pour d’autres, elle risque d’accélérer la disparition des cultures locales et des langues autochtones. Pour beaucoup en tous cas, l’inégale répartition des retombées positives de la mondialisation fait que le prix à payer en matière culturelle est élevé alors que les bienfaits économiques sont faibles sinon inexistants", a-t-il déclaré.
"Les progrès rapides survenus dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication et dans les médias alimentent dans les pays en développement la crainte d’être des laissés-pour-compte. Par ailleurs, le contact avec d’autres cultures, par l’Internet ou par d’autres voies, peut avoir des effets traumatisants et déstabilisants", a souligné M. Matsuura.
En conclusion, le Directeur général de l’UNESCO a estimé que "des législateurs et des représentants tels que vous avez un rôle primordial à jouer dans l’amélioration du dialogue interculturel. C’est précisément dans ce domaine qu’est la plus flagrante la nécessité d’une direction avisée d’un partenariat véritable pour venir à bout des préjugés, des malentendus et des appréhensions qui perturbent les relations entre les différentes communautés culturelles".
Fondée en 1889 et basée à Genève, l'UIP compte 142 parlements nationaux affiliés et cinq organisations parlementaires régionales associées. Elle dispose également d'un Bureau de liaison avec l'ONU à New York.
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