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Communiqué de presse de l'Union interparlementaire
Le Président Boris Eltsine ouvrira au Kremlin le 7 septembre la 100ème Conférence interparlementaire, qui réunira des représentants des parlements nationaux du monde entier. Organisée par l'Union interparlementaire, organisation mondiale des parlements basée à Genève, et tenue à l'invitation du Parlement russe, la Conférence se penchera plus particulièrement sur la défense des droits de l'homme en l'année du 50ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme ainsi que sur la gestion, l'utilisation et la préservation de l'eau. Fait sans précédent, la 100e Conférence de l'Union interparlementaire rassemblera plus de 700 parlementaires du monde entier, ainsi que près de 90 Présidents et Vice-Présidents de Parlement. La Conférence s'achèvera le 11 septembre par l'adoption de résolutions exprimant l'opinion de parlementaires des 137 parlements nationaux membres de l'Union sur les questions qui auront été examinées. C'est la première fois qu'une conférence de l'Union interparlementaire est accueillie par la Fédération de Russie. La cérémonie inaugurale s'ouvrira le lundi 7 septembre à 11 heures 30 au Palais des Congrès du Kremlin, en la présence de Son Excellence Boris Eltsine, Président de la République de la Fédération de Russie. Les autres orateurs à la cérémonie inaugurale seront le Président du Conseil interparlementaire (organe directeur de l'Union interparlementaire), M. Miguel Angel Martínez (parlementaire espagnol), le Président de la Douma, M. Guennadi Seleznev, le Président du Conseil de la Fédération, M. Yegor Stroyev, et le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, M. Vladimir Petrovsky (Directeur général de l'Office des Nations Unies à Genève), qui donnera lecture du message de M. Kofi Annan à la Conférence. Le premier thème à l'examen sera : "Action énergique des parlements nationaux en l'année du 50ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme afin d'assurer la promotion et le protection de tous les droits de l'homme au 21ème siècle". Les parlementaires pourront ainsi engager une réflexion sur la meilleure manière de protéger les droits de l'homme à l'avenir et de veiller à ce qu'au siècle prochain les droits de l'homme soient bien universellement respectés. Le deuxième thème sera : "L'eau : moyens de préserver, gérer et mettre en valeur cette ressource essentielle pour le développement durable". Les parlementaires pourront se pencher sur la diminution actuelle des ressources en eau dans le monde et s'interroger sur ce qui peut être fait pour en réduire le plus possible les effets sur le développement durable et pour prévenir d'éventuels conflits liés à l'eau. Le Ministre russe des affaires étrangères, M. Evgueny Primakov, prononcera une allocution devant la Conférence le jeudi 10 septembre à la faveur du débat général sur la situation politique, économique et sociale dans le monde. Un point supplémentaire - troisième grand thème de débat - sera choisi le jour de l'ouverture de la Conférence parmi les propositions avancées par divers parlements membres. Ces propositions portent sur le trafic illicite de drogues et le crime organisé (soumise par le Groupe des pays d'Amérique latine); levée des sanctions imposées à l'Iraq, à la Libye et au Soudan (Iraq); appui au Liban dans ses efforts pour mettre en uvre la résolution 425 du Conseil de Sécurité des Nations Unies de mars 1978 portant sur le sud du Liban (Liban); adhésion aux traités internationaux sur la non-prolifération nucléaire (Royaume-Uni); revitalisation du processus de paix au Moyen-Orient (Egypte au nom des Groupes interparlementaires arabes); élimination totale des armes nucléaires (Iran); interdiction complète des essais nucléaires (Danemark); implantation de zones industrielles à technologie de pointe dans les pays en développement (Israël); action pour protester contre les récents essais nucléaires en Asie du Sud (Japon); et nouvel ordre international (Venezuela). En outre, divers comités de l'Union interparlementaire siégeront durant la semaine que durera la Conférence. Ils traiteront de sujets tels que la défense des droits de l'homme des parlementaires (avec l'examen de cas de parlementaires menacés dans divers pays); la sécurité et la coopération en Méditerranée (CSCM); la situation à Chypre; la question du Moyen-Orient; le partenariat entre hommes et femmes (pour veiller à ce que les intérêts des deux moitiés de la population soient également pris en compte dans toutes les activités de l'Union interparlementaire); et la promotion du droit international humanitaire. Encourager les contacts et l'échange des idées entre parlementaires et se pencher sur les questions d'intérêt international sont au cur des activités de l'Union interparlementaire. La Conférence de Moscou sera pour les législateurs l'occasion d'exercer ce que l'on a appelé la diplomatie parlementaire, diplomatie qui a rencontré des succès marquants sur des dossiers bilatéraux délicats.
Les femmes parlementaires se réuniront à la veille de la Conférence, le dimanche 6 septembre, également au Kremlin, à partir de 9 h. 30. Elles s'intéresseront tout particulièrement à la question des droits de l'homme pour ce qui est des femmes. Mme Tatiana Yaryguina, membre de la Douma, présidera la réunion à laquelle devrait prendre part une centaine de femmes parlementaires. La Réunion des femmes parlementaires se penchera en outre sur l'état d'avancement de l'enquête mondiale sur le thème "L'expérience politique des femmes et leur apport au processus démocratique" et des préparatifs de la réunion conjointe UNESCO-Union interparlementaire (décembre 1999, Paris) sur le thème "Regards sur la démocratie : Quel est l'apport des femmes", sur l'évaluation du suivi national du Plan d'action pour remédier aux déséquilibres actuels dans la participation des hommes et des femmes à la vie politique et sur le suivi des débats tenus durant la précédente conférence interparlementaire (Windhoek, avril) sur le thème "Les femmes dans le secteur économique informel et leur accès aux microcrédits". Selon la Déclaration sur la démocratie de 1997 adoptée par l'Union interparlementaire, "Il ne saurait y avoir de démocratie sans un véritable partenariat entre hommes et femmes dans la conduite des affaires publiques où hommes et femmes agissent dans l'égalité et la complémentarité, s'enrichissant mutuellement de leurs différences".
POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS, prière de contacter à Moscou :
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