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Communiqué de presse de l'Union interparlementaire
A la veille de l'ouverture de la 100ème Conférence interparlementaire, la question des droits de l'homme en ce qui concerne les femmes est " une question des plus urgentes", a déclaré en prélude à la Réunion des femmes parlementaires la Présidente de la Réunion, Madame Tatiana Yariguina. Membre de la Douma d'Etat (Iabloko, parti Réformateur d'opposition), Vice-Présidente de la Commission de l'emploi et des affaires sociales, Madame Tatiana Yarigina siège à la 100ème Conférence en tant que Vice-Présidente du Groupe de la Fédération de Russie, Membre du Conseil interparlementaire et du Comité exécutif de l'Union interparlementaire. Les 142 femmes parlementaires, originaires de 95 pays, qui participaient à cette réunion - soit 20,17% du total de 704 parlementaires inscrits à la 100ème Conférence interparlementaire - entendaient se concerter pour examiner les moyens de mieux protéger et promouvoir les droits de l'homme en ce qui concerne les femmes dans leur propre pays. Leur objectif était aussi d'assurer que la résolution qui sera adoptée vendredi prochain par la 100ème Conférence sur les dispositions à prendre pour renforcer l'application de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme 50 ans après son adoption contienne des dispositions précises à ce sujet. Inaugurant la session, Madame Svetlana Goriatcheva, Vice-Présidente de la Douma d'Etat, a salué pour sa part les longs efforts des organisations internationales, notamment l'Union interparlementaire, pour la promotion du partenariat entre hommes et femmes. Madame Goriatcheva a estimé que les efforts des institutions parlementaires russes en matière de parité pouvaient être rapprochés du contenu de la " Déclaration de New Delhi " pour un partenariat entre hommes et femmes en politique, issue des travaux de l'Union interparlementaire en Inde au mois de février 1997. " La parité entre hommes et femmes est un des éléments clés de ma présidence ", a rappelé Monsieur Miguel A. Martínez, Président du Conseil interparlementaire. " C'est une honte pour la démocratie et pour l'Union interparlementaire que cette parité ne soit pas assurée dans tous les organes de décision politique. Nous assistons malgré tout ces six derniers mois à de nets progrès dans la définition des objectifs en cette matière. La question de la parité entre les hommes et les femmes en politique a figuré en tête aux dernières réunions de Présidents et Vice-Présidents des Parlements du monde entier ", a-t-il ajouté. " La question de l'eau qui sera abordée à la Conférence elle-même devra également retenir toute notre attention et nous devrons faire entendre dans les débats la voix des femmes des villes et des campagnes, qui sont confrontées à cette question tous les jours ", a déclaré pour sa part Madame Faiza Kéfi, membre du parti du Rassemblement Constitutionnel Démocratique à la Chambre des Députés de la Tunisie, Membre du Conseil interparlementaire et Présidente du Comité de Coordination de la Réunion des femmes parlementaires. " Chacun doit comprendre que les droits des femmes font partie intégrante des droits de l'homme ", a-t-elle ajouté. L'Union interparlementaire vient de lancer une enquête en forme d'interview des femmes politiques du monde entier, sur leur expérience politique et ce qu'elles estiment être leur contribution au processus démocratique dans leur pays. A Moscou les participantes ont débattu des résultats attendus de cette enquête et ont estimé qu'elle contribuera à dégager les fondements d'une démocratie du troisième millénaire, qui s'appuie sur une participation politique égale de l'homme et de la femme.
POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS, prière de contacter à Moscou :
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