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Communiqué de presse de l'Union interparlementaire
New York et Genève, le 26 octobre 1998
N° 1


JOURNEE DE L'UNION INTERPARLEMENTAIRE
AU SIEGE DES NATIONS UNIES
26 octobre 1998

Les parlementaires membres de leurs délégations respectives à la 53e session de l'Assemblée générale des Nations Unies se réunissent toute la journée d'aujourd'hui au Siège de l'ONU. Lors de cette rencontre, organisée conjointement par l'Union interparlementaire et l'Organisation des Nations Unies, les parlementaires seront informés des défis majeurs auxquels l'ONU est confrontée à l'heure actuelle.

La réunion, présidée par M. Miguel Angel Martinez, Président du Conseil interparlementaire, membre du Parlement espagnol (Cortes Generales) et ancien Président (1992-96) de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, se tiendra avec la participation de 175 parlementaires de 50 pays.

Outre Mme Louise Fréchette, Vice-Secrétaire générale de l'ONU, les participants entendront et auront un échange de vues avec Mme Gillian Sorecsen, Sous-Secrétaire générale aux relations extérieures, Sir Kieran Prendergast, Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Hans Corell, Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques, M. Jayantha Dhanapala, Secrétaire général adjoint aux affaires de désarmement, et M. Nitin Desai, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales.

L'Union interparlementaire est l'organisation mondiale des parlements nationaux. Fondée en 1889 et actuellement composée de 136 parlements membres, l'Union est la doyenne des organisations politiques internationales. Elle a conclu en 1996 un Accord de coopération avec l'ONU à la suite de nombreuses années de coopération sans cesse grandissante et d'appui à l'action des Nations Unies dans les domaines suivants : paix et sécurité, développement économique et social, droit international et droits de l'homme, ainsi que démocratie, rapports entre hommes et femmes et gouvernance.

La Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Mme Louise Fréchette, a accueilli favorablement la proposition de l'Union interparlementaire d'organiser une Conférence des Présidents des parlements nationaux au Siège des Nations Unies dans le cadre de l'Assemblée du millénaire en l'an 2000.

"Soyez assurés que je me félicite de cette initiative - que je considère en fait comme un hommage à tout ce que l'ONU s'efforce de réaliser en faveur de vos citoyens - pour la paix, le développement, la promotion de la démocratie, l'environnement et les droits de l'homme", a déclaré Mme Fréchette à la réunion de parlementaires participant à la présente session de l'Assemblée générale.

Mme Fréchette a également rendu hommage aux parlementaires pour leur contribution à la paix et à la sécurité, notamment pour leur appui à la Convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel et à la Cour pénale internationale.

"Ces deux acquis ont cela de commun qu'ils sont l'œuvre des peuples - le fruit non seulement des délibérations complexes et souvent lentes des gouvernements mais aussi de l'impatience des citoyens du monde de voir leurs plus grands espoirs et aspirations devenir réalité. A mes yeux, ces acquis historiques sont d'importantes leçons à méditer - à savoir qu'il nous faut toujours écouter la voix du peuple et nous assurer que nous oeuvrons effectivement à la réalisation de ses voeux et de ses idéaux".


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Ci-après figure le texte complet de l'allocution prononcée ce jour par la Vice-Secrétaire générale, Mme Louise Fréchette, à l'adresse des parlementaires participant à la présente session de l'Assemblée générale :

"Je suis très heureuse d'être aujourd'hui parmi vous et de vous souhaiter la bienvenue aux Nations Unies. Permettez-moi de vous féliciter du succès de la 100e Conférence interparlementaire que vous avez tenue le mois dernier à Moscou. Dans son message à votre réunion, le Secrétaire général a salué le rôle que vous jouez en tant que trait d'union entre la société civile et l'Etat.

En votre qualité de représentants élus des citoyens de vos pays, vous êtes les porte-parole privilégiés des peuples du monde au nom desquels la Charte des Nations Unies est invoquée. Si nous réussissons à traduire vos préoccupations dans notre action, si nous pouvons vous aider à faire mieux comprendre et apprécier les Nations Unies de vos électeurs, alors nous sommes certains d'être sur la bonne voie.

Cette année est une année de commémoration pour les Nations Unies et une année de réalisations pour le monde en général. Toute l'année durant, nous nous sommes attachés à marquer le 50e  anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme et nous avons tenu ces derniers jours à l'Assemblée générale une réunion spéciale consacrée à la célébration du 50e anniversaire du lancement des opérations de maintien de la paix de l'ONU.

Cette année, nous onusiens avons été parfois surpris et réconfortés par la force et l'ampleur de l'engagement en faveur de ces deux piliers indissociables de la sécurité humaine - la paix et les droits de l'homme. Mieux, nous avons été inspirés par la détermination de certains groupes de citoyens ainsi que des parlementaires à renforcer les acquis de ces 50 dernières années.

Je pense naturellement à la ratification de la Convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel et à la création de la Cour pénale internationale. S'agissant de nos activités de maintien et de rétablissement de la paix, l'interdiction et l'élimination des mines terrestres sont cruciales pour le processus de réconciliation et de reconstruction nationales; et dans le combat que nous menons pour donner aux droits de l'homme un cachet universel et indivisible, la Cour servira non seulement de symbole mais également de mécanisme efficace de dissuasion.

Ces deux acquis ont cela de commun qu'ils sont l'œuvre des peuples - le fruit non seulement des délibérations complexes et souvent lentes des gouvernements mais aussi de l'impatience des citoyens du monde de voir leurs plus grands espoirs et aspirations devenir réalité. A mes yeux, ces acquis historiques sont d'importantes leçons à méditer - à savoir qu'il nous faut toujours écouter la voix du peuple et nous assurer que nous oeuvrons effectivement à la réalisation de ses voeux et de ses idéaux.

C'est la raison pour laquelle l'accent que vous mettez sur les droits de l'homme est si louable et si important.

C'est aussi la raison pour laquelle je me réjouis tout particulièrement que vous ayez accordé la priorité à la lutte contre le trafic illicite de drogues et le terrorisme dans l'ordre du jour de votre Conférence de Moscou. C'est là une preuve manifeste de la convergence et de la complémentarité croissantes de nos efforts.

Je suis avec un vif intérêt votre projet de conférence des Présidents des parlements nationaux au Siège de l'ONU à l'occasion de l'Assemblée du millénaire en l'an 2000. Soyez assurés que je me félicite de cette initiative - que je considère en fait comme un hommage à tout ce que l'ONU s'efforce de réaliser en faveur de vos citoyens - pour la paix, le développement, la promotion de la démocratie, l'environnement et les droits de l'homme.

Je me réjouis à la perspective de cette conférence qui sera pour nous une occasion historique de resserrer nos liens à l'aube d'un nouveau siècle et de trouver des moyens nouveaux, voire meilleurs, d'améliorer les conditions de vie de nos électeurs communs - les peuples des Nations Unies."


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