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Communiqué de presse de l'Union interparlementaire
L'Union interparlementaire, qui est l'organisation mondiale des parlements, tient à Ouagadougou (Burkina Faso), du 12 au 15 mars, un séminaire qui a pour vocation de faire progresser la démocratie parlementaire en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale. Tenu à l'invitation de l'Assemblée des Députés du peuple du Burkina Faso, au Siège de la Caisse générale de péréquation, ce séminaire, d'une durée de quatre jours, sera l'occasion pour des parlementaires de 15 pays francophones d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale de comparer leurs expériences, de consulter des experts et de se familiariser avec tous les aspects du fonctionnement d'un parlement moderne, démocratique et pluraliste. Pour Pierre Cornillon, Secrétaire général de l'Union interparlementaire, "ce séminaire aidera les parlementaires à mieux comprendre leur rôle, leurs responsabilités et leurs droits dans un système politique pluraliste et, partant, à mieux s'acquitter de leur rôle de législateurs et de leur mission de contrôle de l'action gouvernementale". "L'objectif ultime est de concourir au progrès de la démocratie qui s'enracine dans la région", ajoute-t-il. Les 15 pays invités à envoyer des parlementaires au séminaire sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, la Côte d'ivoire, le Gabon, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la République centrafricaine, le Sénégal, le Tchad, le Togo et le Zaïre. La plupart d'entre eux ont tenu des élections pluralistes pour la première fois depuis 1990 ou ont des parlements de transition (Zaïre et Tchad). Des élections pluralistes doivent se tenir prochainement au Zaïre et au Tchad. Quelque 80 parlementaires devraient prendre part au séminaire, dont plusieurs Présidents de parlement. Ils appartiennent aux formations politiques de l'opposition ou de la majorité de leurs parlements respectifs. Le séminaire aura notamment pour objectif de clarifier le rôle de l'opposition, en soulignant le fait que tant la coopération que l'opposition constructive sont des éléments essentiels du bon fonctionnement d'un système parlementaire moderne. Des femmes parlementaires doivent également prendre part au séminaire, conformément à la politique de l'Union qui entend promouvoir la participation des femmes à la vie politique. En outre, quatre parlementaires haïtiens prendront part aux travaux en qualité d'observateurs dans le cadre d'un projet d'assistance technique au Parlement haïtien qu'exécute l'Union. Le séminaire sera inauguré le 12 mars par le Premier Ministre du Burkina Faso, M. Désiré Kardé Ouédraogo. La cérémonie inaugurale, commençant à 10 heures, sera présidée par le Président de l'Assemblée des Députés du Peuple du Burkina Faso, M. Arsène Bongnessan Yé. Les débats porteront sur les thèmes suivants : le Parlement et l'Exécutif, le contrôle de l'action gouvernementale, le fonctionnement d'un parlement moderne, le rôle et les responsabilités de l'opposition, le parlementaire et le citoyen; le rôle du parlement dans la protection des droits de l'homme et, enfin, la coopération interparlementaire. A l'issue du séminaire, le 15 mars, les participants et experts procéderont à une évaluation générale des travaux. Les experts qui apporteront leur concours au séminaire seront les suivants : le Professeur Guy Carcassonne, de l'Institut international d'administration publique (France - le Parlement et l'Exécutif), M. Bruno Baufumé, Directeur du Service des Relations internationales au Sénat français (le contrôle de l'action gouvernementale et le fonctionnement d'un parlement moderne), M. Samuel Efoua Mbozo'o, ancien Secrétaire général de l'Assemblée nationale du Cameroun (le fonctionnement d'un parlement moderne), M. Abdoulaye Wade, Ministre d'Etat à la Présidence de la République du Sénégal et M. Jacques Lefèvre, parlementaire et Président du Groupe interparlementaire belge (le rôle et les responsabilités de l'opposition), Mme Françoise-Odette Coulibaly, parlementaire (Burkina Faso - le parlementaire et le citoyen), M. Pierre Cornillon, Secrétaire général de l'Union interparlementaire (le rôle du parlement dans la protection des droits de l'homme) et M. Miguel Angel Martinez, Président du Groupe interparlementaire espagnol et ancien Président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (la coopération interparlementaire).
L'Union interparlementaire compte aujourd'hui 134 parlements nationaux
membres. La défense et la promotion de la démocratie
représentative, c'est-à-dire la représentation
du peuple par des parlementaires librement élus, sont au
coeur du travail de l'Union. L'institution oeuvre pour des élections
libres et régulières et l'enracinement des institutions
représentatives et elle gère un programme de coopération
technique pour aider les jeunes parlements.
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