Des réunions parlementaires de haut niveau vont se pencher sur les nouveaux objectifs de développement

Des parlementaires se réunissent à New York pour réfléchir à la prochaine génération d'objectifs de développement qui succédera aux OMD après 2015. ©REUTERS/Stringer

Deux importantes réunions parlementaires se tiendront à New York la semaine prochaine pour faire avancer le débat sur les Objectifs de développement durable (ODD), c’est-à-dire le nouveau cadre de développement qui remplacera en 2015 les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Les parlementaires mettront l'accent sur le rôle essentiel que devra jouer le législateur pour assurer la réussite du nouveau programme mondial de développement, pour faire de la gouvernance démocratique un objectif à part entière de ce programme et, enfin, pour veiller à ce que la perspective de genre soit prise en considération dans le débat. Le rôle des parlements dans la mise en œuvre des ODD figurera en bonne place à l'ordre du jour.
La Réunion UIP des Présidentes de parlement (12-13 novembre), rassemblement annuel mondial le plus éminent de femmes parlementaires, réfléchira à des stratégies d’intégration des droits fondamentaux des femmes à tous les ODD.  Les femmes, qui représentent plus de la moitié de la population mondiale sont pourtant, et de loin, le groupe le plus défavorisé dans toutes les sphères de l’existence. Dans la sphère politique, elles ne représentent que 21,4 pour cent des parlementaires dans le monde, et 14,7 pour cent seulement des Présidents de parlement.
Les conclusions de cette réunion viendront alimenteront le débat de l’Audition parlementaire aux Nations Unies qui se tiendra immédiatement après, les 14 et 15 novembre.
Organisée conjointement par l'UIP et l'ONU, l’Audition parlementaire réunit plus de 100 parlementaires, dont plusieurs présidents de parlement. Elle prendra appui sur les principaux résultats de la 128ème Assemblée de l'UIP tenue à Quito en début d’année, ainsi que sur les délibérations de haut niveau à l'ONU, et elle relaiera directement les vues des parlementaires auprès du processus intergouvernemental chargé d’arrêter le nouveau programme de développement.