Le Malien Kassoum Tapo, Président sortant du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP. ©UIP/I. Décarroux |
Le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP qui se réunit à Genève la semaine prochaine doit examiner des cas de violations des droits fondamentaux de 262 parlementaires.
Le Comité qui siègera du 13 au 17 janvier examinera également de nouveaux cas portant sur des assassinats, ainsi que sur des allégations d’arrestations arbitraires et d’atteintes à la liberté d’expression et de réunion en Iraq, à Oman et au Yémen.
Avec 19 cas qui concernent 113 parlementaires, l’Afrique est le continent où le Comité de l’UIP a le plus de cas à traiter, suivie de près par l’Asie, où le Comité s’occupe des cas de 94 parlementaires. Le Comité travaille en outre sur des cas concernant 39 parlementaires sur le continent américain et 16 en Europe.
Parmi les parlementaires concernés, près de 200 sont issus de partis siégeant dans l’opposition. Néanmoins, 53 parlementaires victimes de violations graves de leurs droits fondamentaux, sont issus du parti majoritaire.
Durant sa session qui s’étalera sur toute la semaine, le Comité prévoit également de tenir une audition sur le cas de 11 parlementaires érythréens, appelés le Groupe des 11. Ces parlementaires ont été arrêtés en septembre 2001, sans avoir été formellement mis en accusation, pour avoir écrit une lettre ouverte appelant à une réforme démocratique dans leur pays. On ne sait rien de ces parlementaires détenus au secret depuis leur arrestation, dans un pays notoirement connu pour ses atteintes aux droits de l’homme.
Le Comité est vivement préoccupé par des allégations selon lesquelles seuls deux des 11 intéressés seraient encore en vie.