Fawzia Koofi, la soeur de Mariam et elle aussi parlementaire, a également été la cible d’une attaque en 2010. ©Reuters/M. Ismail. ©Reuters/Umit Bektas |
Des coups de feu ont été tirés sur Mariam Koofi, L'UIP est d'autant plus préoccupée par cette attaque subie par la parlementaire afghane que plusieurs parlementaires, en particulier des femmes, ont déjà été la cible d'attentats en Afghanistan.
Mariam Koofi, la sœur de Fawzia Koofi, également parlementaire et militante des droits de l'homme, a été blessée le 15 avril alors qu'elle sortait de son bureau et se rétablit actuellement dans un hôpital de Kaboul.
Fawzia Koofi, elle aussi, a été victime d'un attentat similaire en 2010 alors qu'elle était en déplacement avec ses filles, toutes deux adolescentes.
L'UIP a demandé à plusieurs reprises une protection renforcée pour les parlementaires afghanes, les femmes parlementaires étant particulièrement visées ces derniers temps. L'impunité ne viole pas seulement les droits fondamentaux des parlementaires à la vie, à la sécurité et à la liberté d'expression, mais les empêche aussi de représenter efficacement leurs électeurs et de traiter des nombreux problèmes que rencontre leur pays.
Aujourd'hui, plus de 27 pour cent des parlementaires sont des femmes en Afghanistan. Beaucoup d'entre elles militent avec ardeur pour les droits des femmes dans tous les domaines, notamment la santé, l'éducation et l'emploi.
Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP, qui s'attache à obtenir réparation pour les parlementaires dont les droits de l'homme ont été violés, où que ce soit dans le monde, examine les cas de parlementaires afghans qui ont été attaqués à plusieurs reprises et victimes de manœuvres d'intimidation